Josyane Cloutier
C’est avec enthousiasme que quelques-unes des journalistes de L’Express se sont rendues dans les tout nouveaux locaux du studio de la Barre afin de tester les disciplines originales offertes par la propriétaire et ballerine de profession Joëlle Henry. Au menu : booty barre, poundfit, Essentrics, de la sueur et beaucoup de plaisir !
Dès le premier pas à l’intérieur du local de Joëlle Henry, l’ambiance se distingue d’un gymnase traditionnel de par le décor sobre et chic. Cette dernière a d’ailleurs concocté un 45 minutes réunissant trois de ses cours en accéléré et a invité L’Express à venir tester.
Le booty barre est un joyeux mélange de ballet et d’exercices destinés à muscler le fessier. Joyeux, mais exigeant : les participants doivent plier les genoux, les déplier, sauter, envoyer les jambes dans les airs… Cela peut être gracieux ou pas, dépendant de l’agilité et de la souplesse des membres. Dans le cas de L’Express, ça a été plus ou moins concluant de ce côté !
Les jambes et, évidemment, les muscles fessiers sont particulièrement sollicités : les gens souffrant de problèmes de genoux doivent donc faire preuve de prudence. Il s’agit de la discipline qui vient le plus flatter le côté danseuse classique de Joëlle Henry, de son propre aveu.
Le coup de cœur de l’auteure de ces lignes est toutefois le pound, où l’on fait du fitness en battant la mesure avec deux baguettes de batterie dans les mains. Squats, sauts sur place et étirements de côté travaillent pratiquement toutes les parties du corps, mais le rythme des baguettes fait (presque) oublier l’effort.
Donner des coups énergiques sur le sol a des vertus insoupçonnées et l’exercice physique qui en résulte est assez impressionnant (un fait facilement observable à la quantité de sueur qui détrempait les journalistes). Au fur et à mesure que le cours avance, la chorégraphie devient plus complexe et la coordination, essentielle.
La dernière discipline, Essentrics, marie des exercices de physiothérapie, de ballet et de taï-chi. C’est un cours d’étirements dynamiques, qui a pour but de bien relaxer chacun des membres tout en les renforçant. Les articulations de l’auteure de ces lignes ont probablement toutes craqué pendant les quinze minutes qu’a duré la séance. Pas besoin de poids lourd pour tonifier les muscles : le fait de simplement pousser les bras de façon horizontale vers l’extérieur (un mouvement que Joëlle Henry résume par le genre de mouvement que l’on fait lorsqu’on souhaite se débarrasser de quelqu’un) peut contribuer à les rendre plus forts.
La propriétaire, dont le maintien et les mouvements gracieux dénoncent immédiatement un passé dans la danse classique, a une approche ferme mais agréable : elle n’hésite pas à encadrer ses élèves et à les remettre à leur place avec douceur.
Les gens avec des limitations physiques doivent toutefois être prudent et opter plutôt pour des cours plus faciles. Le seul cours parmi les trois testés qui sont adaptés à ceux qui ont des tensions dans le corps ou qui souffrent de blessures physiques est Essentrics. L’absence de douches après des cours où l’effort physique est au rendez-vous se fait également particulièrement ressentir.
Conclusion : une expérience amusante, enrichissante et qui a fait suer (dans le bon sens du terme !).
