«C’est un entraîneur-chef dans l’âme»

«C’est un entraîneur-chef dans l’âme»

HOCKEY. Kevin Cloutier semble quelque peu agacé que certains avancent que Louis Robitaille n’a aucune expérience. Vrai qu’il occupe la fonction d’entraîneur-chef au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec pour la première fois de sa jeune carrière, mais l’homme de hockey de 34 ans connaît bien le circuit. Le nouveau directeur général des Tigres de Victoriaville voue de l’estime pour son nouveau protégé.

Il dit d’ailleurs que ça a rapidement «cliqué» entre les deux. Il aime son intensité derrière le banc, mais il le dit aussi un bon tacticien et un gars «très structuré».

Lorsque Martin Raymond a décidé de rejoindre Guy Boucher avec les Sénateurs d’Ottawa, on comprend que Robitaille devenait le candidat de choix pour Cloutier. Ce dernier a discuté avec d’autres personnes gravitant au sein du circuit Courteau, dont Mario Durocher des Foreurs de Val-d’Or. Tous s’entendaient pour dire que Robitaille était prêt à assumer plus de responsabilités.

«C’est un entraîneur-chef dans l’âme, a lancé le DG des Tigres. Avec son intensité, je suis persuadé qu’il pourra tirer le meilleur de ses joueurs. Je l’ai vu à l’œuvre, entre autres, avec les Voltigeurs de Drummondville. Il est dynamique derrière le banc. C’est un passionné.»

Pour Cloutier, Robitaille a fait ses classes au cours des dernières saisons. En plus de jouir d’un passé de joueur professionnel, il a vu à l’œuvre les patineurs de la LHJMQ au cours des quatre dernières campagnes. Déjà, il est prêt pour le prochain camp d’entraînement. Il piaffe d’impatience de sauter sur la surface glacée avec ses nouveaux protégés.

«C’est un travailleur infatigable, prêt pour le défi qui lui est proposé. Je sens qu’il a faim. Rien n’arrive pour rien dans la vie. Son rôle d’adjoint était, en quelque sorte, un passage obligé», a laissé entendre l’ancien directeur général adjoint de l’Océanic de Rimouski.

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