«Ces joueurs-là vont devoir se sentir sécurisés»

«Ces joueurs-là vont devoir se sentir sécurisés»
Dominic Ricard (Photo TC Media – archives

HOCKEY. Dominic Ricard n’a pas regardé la série entre les Voltigeurs et les Huskies. Pour éviter de se faire du mal, il ne prévoit pas non plus aller s’asseoir dans les gradins du Centre Marcel-Dionne avant quelque temps. Mais l’architecte de la formation drummondvilloise est convaincu que l’avenir s’annonce prometteur pour ses anciens protégés.

«Présentement, l’estime et la confiance de ces jeunes-là sont très basses, mais ils ont du potentiel. Je crois beaucoup en ces joueurs, car ils ont du talent, une grande force de caractère et des outils. Leur combat depuis deux saisons, c’est de se valoriser en faisant abstraction des résultats. Parce que la confiance, ça vient plutôt avec une succession de petites réussites», fait-il valoir.

L’ancien directeur général estime que tout le monde dans l’organisation, y compris les partisans, devront faire leur part du chemin pour redonner l’élan nécessaire à l’équipe.

«Pour s’épanouir, ces joueurs-là vont avoir besoin de se sentir en sécurité et en confiance. Ça va prendre un travail d’équipe. Tout le monde devra être sur la même page. Dans une équipe en reconstruction où les jeunes se développent, il faut s’éloigner des résultats. Les partisans qui ne font que parler de ça n’ont pas compris. Je sais que ce n’est pas facile pour eux depuis deux ans, mais ils doivent laisser le temps à ces jeunes de se développer.»

En sélectionnant au troisième rang au total lors du prochain repêchage, et possiblement deux fois en première ronde, sans oublier un choix hâtif lors de la séance de sélection européenne, les Voltigeurs pourraient mettre la main sur au moins deux joueurs vedettes.

«Avec un bon encadrement, ces jeunes-là vont aider l’équipe à se relever et à donner un bon spectacle aux partisans. Mais pour ça, ils vont devoir se sentir sécurisés.»

Du temps pour se ressourcer

Au chapitre personnel, Ricard a déjà reçu quelques offres, que ce soit dans la LHJMQ, dans le hockey mineur ou dans le monde des affaires. L’homme de 41 ans se donne encore toutefois du temps pour faire son choix, lui dont le contrat avec les Voltigeurs est encore valide pour deux saisons.

«Je ne me vois pas dans quelque chose d’hyper précis à court terme. Je ne veux pas me lier les mains. Pour le moment, je ne veux pas déménager ma famille non plus», indique celui qui a déjà refusé une proposition du Drakkar de Baie-Comeau pour le poste d’entraîneur-chef.

«J’ai plusieurs cordes à mon arc. Dans mon travail de directeur gérant, j’ai touché à plusieurs aspects administratifs. J’ai toutefois besoin de temps pour me ressourcer. Avec mes antennes, je suis convaincu que je vais avoir le bon feeling quand la bonne opportunité se présentera devant moi.»

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