NATURE. «Au cours de l’année 2016, nous dégagerons une orientation concernant la Forêt Drummond», promet le maire de Drummondville Alexandre Cusson.
Les discussions progressent avec Hydro-Québec, principal propriétaire de ces quelque 19 kilomètres carrés qui s’étendent sur trois municipalités, Drummondville, Saint-Majorique et Saint-Bonaventure, de part et d’autre de la rivière Saint-François. Trois rencontres ont eu lieu jusqu’ici entre les représentants d’Hydro-Québec et ceux de la région dont le leadership est assuré par Alexandre Cusson.
Plusieurs questions importantes n’ont pas encore trouvé leur réponse dans ce dossier qui ne laisse personne indifférent depuis que la société d’état a fait savoir qu’elle entendait vendre ce joyau d’espaces verts. Quelle sera la forme que prendra l’entité qui va régir la Forêt Drummond? Un organisme à but non-lucratif? Réseaux Plein Air? Outre ces interrogations, ce qui est le plus important aux yeux du maire drummondvillois c’est ce qu’on va faire avec cette forêt une fois que la transaction sera complétée. «Il faudra voir à son entretien et au développement de sa vocation de plein air. Comment on va s’y prendre pour arriver à ça? Cette question doit être discutée», a-t-il affirmé lorsque L’Express l’a interrogé sur ce sujet.
Il y aura également à décider de la forme de transaction à venir avec Hydro-Québec. «Est-ce qu’éventuellement ce pourrait être une location pour un certain nombre d’années suivie d’un achat? Différents scénarios sont considérés», a-t-il ajouté, précisant que la société d’état n’est pas partenaire dans le projet. Du moins pour le moment.
Précisons que la Forêt Drummond est bien plus grande que les 1900 hectares dont veut se départir Hydro-Québec. En fait, elle comprend 2835 hectares dont 548 sont du domaine privé. La partie appartenant présentement à Hydro-Québec est égale à 72 % de sa superficie (2053 hectares) et une autre partie, soit 28 % du territoire, est la propriété du ministère Forêt, Faune et Parcs (anciennement les Richesses naturelles), représentant une superficie de 543 hectares. À cela s’ajoute le secteur de La Plaine, propriété de la municipalité de Saint-Majorique, équivalent à 235 hectares.
(Avec la collaboration de Jessica Ébacher)
