La Route verte au cœur des projets de Plein air Drummond

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Par Louis-Philippe Samson
La Route verte au cœur des projets de Plein air Drummond
Plein air Drummond souhaite faire progresser l’interconnexion de la Route verte 4 dans la région. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

VÉLO. Bien que les activités se soient diversifiées au fil des ans, le vélo occupe toujours une part importante des activités de Plein air Drummond. L’organisation a d’ailleurs une vision de grandeur pour l’expansion de la Route verte dans la région.

Richmond et Sorel-Tracy se rapprocheront un peu plus de Drummondville alors que Plein air Drummond entend développer, dans un horizon de cinq à dix ans, l’interconnexion des parcours 1, 3 et 4 de la Route verte. L’objectif, inscrit dans le plan directeur du réseau cyclable qui sera dévoilé au début de l’été, est de créer un carrefour entre ces trois régions dans Drummond. Il s’agira d’un gain pour les cyclistes d’autant plus que les distances entre les routes à connecter ne sont pas énormes, selon le directeur de l’organisation, Étienne Hamel.

«Nous sommes au Centre-du-Québec. Faisons en sorte que la Route verte puisse offrir ce même maillage, a-t-il avancé. Nous voulons aussi répondre à des besoins plus spécifiques, tant pour les cyclosportifs que les amateurs de vélo de gravelle et les familles, en proposant des produits mieux adaptés tout en consolidant de notre réseau.»

Pour arriver à ces objectifs, plusieurs étapes devront préalablement être réalisées. La vision de Plein air Drummond devra s’imbriquer à l’intérieur des outils de planification de la MRC de Drummond et des municipalités, par exemple.

«Il faut partager les travaux que nous souhaitons réaliser. On ne pourra pas accomplir tout ça seulement avec notre budget. S’assurer que tous les intervenants sont à la même place demandera du temps. Lorsque les municipalités ou le ministère des Transports feront une réfection de rue, ce sera l’occasion d’aménager des bandes cyclables de façon plus réaliste», a proposé le directeur.

Étienne Hamel, directeur général de Plein air Drummond. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

De plus, on souhaite améliorer les haltes et les commodités présentes le long des parcours, comme les bancs et les abris. L’idée est aussi d’ajouter des activités ludiques et des points d’intérêts sur ceux-ci.

À Drummondville, il existe un tronçon qui est très populaire autant auprès des cyclistes que des marcheurs, soit la promenade Rivia. À l’heure actuelle, la piste multifonctionnelle de 4,5 kilomètres occasionne des conflits de partage entre ces deux clientèles. Selon Étienne Hamel, la solution à ce problème réside dans son prolongement.

La phase 3 marquera la fin de ce parcours dans le secteur Saint-Joachim-de-Courval et doublera littéralement la longueur de la Rivia. Selon le directeur de Plein air Drummond, les marcheurs demeureront dans la portion entre le centre-ville et le parc des Voltigeurs alors que les cyclistes utiliseront en plus grand nombre la nouvelle section.

«La Rivia n’a pas d’autre choix que de prendre une position centrale dans le réseau dans le futur. On espère la réalisation de la troisième phase. Ce sera un produit d’appel qui deviendra la pierre angulaire pour tout le réseau cyclable. Le prolongement nous apparaît comme une solution évidente. Il y aura une séparation naturelle des usages», a dit M. Hamel.

Vélo de montagne

Depuis l’automne dernier, des sentiers de vélo de montagne sont accessibles dans le Parc régional de la Forêt Drummond. Conçues par Sentiers Boréals, les pistes seront entretenues par l’équipe de Plein air Drummond.

«On nous a demandé de prendre en charge ce nouveau réseau. Avec l’hiver que nous avons eu, ça a été un peu plus difficile d’offrir un produit de très haute qualité. Je crois tout de même que les usagers ont été satisfaits. Concrètement, ça représente des passages plus fréquents et plus d’entretien pour nous», a commenté le directeur.

Pour faciliter ces travaux, Plein air Drummond met en place un comité de bénévoles afin de favoriser des relations directes avec les utilisateurs. Durant l’hiver, l’organisation a pu roder ses façons de faire. Maintenant, on souhaite consolider celles-ci lors de la saison estivale.

«Le vélo de montagne est un nouveau produit pour nous. Personne dans l’équipe n’a déjà géré ce type de pistes. Nous allons donc travailler en étroite collaboration avec Sentiers Boréals. Ils vont nous accompagner lors des premiers tours de roue de l’entretien avant qu’on en prenne la charge complète», a soutenu Étienne Hamel.

Les sentiers de vélo de montagne sont composés de 27 pistes totalisant 18,6 kilomètres. Une piste multifonctionnelle de 8,6 kilomètres est aussi aménagée dans le secteur des Érables argentés du Parc régional de la Forêt Drummond.

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