Riopelle s’invite à la Galerie d’art Desjardins

Riopelle s’invite à la Galerie d’art Desjardins

ARTS VISUELS. La Galerie d’art Desjardins a misé sur un grand maître de l’art contemporain pour sa présente exposition : Jean-Paul Riopelle. Sous l’intitulé de Migrations du bestiaire, plus de 40 oeuvres s’échelonnant de 1944 à 1992 sont offertes à la vue du public. Une première à Drummondville.

Principalement constituée d’oeuvres sur papier, cette exposition comporte aussi des tableaux et des sculptures.

«C’est une exposition comme on n’en avait pas eu depuis fort longtemps», a indiqué avec fierté Normand Blanchette, directeur de la galerie, lors du vernissage le 10 septembre.

«Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons avoir sur nos murs des œuvres d’un grand artiste comme Jean-Paul Riopelle. Normand a travaillé très fort pour que cette exposition se réalise», a affirmé Roland Janelle, directeur général de la Maison des arts Desjardins Drummondville.

«Il y a quatre ans, nous inaugurions la Maison des arts et quel événement nous avons aujourd’hui pour souligner cet anniversaire!», a-t-il ajouté.

Imagerie animalière

Jean-Paul Riopelle a produit plus de 6000 œuvres. Si la notoriété de cet artiste s’est principalement établie avec ses tableaux «mosaïstes» de la décennie de 1950, sa production s’est aussi aventurée sur différentes avenues, dont celle du bestiaire, laquelle s’est avérée particulièrement prolifique. C’est ainsi que tout au long de sa carrière, les animaux ont occupé une place importante dans ses oeuvres, ce dont témoigne la présente exposition. On pense, entre autres, aux hiboux et aux oies, mais une faune beaucoup plus riche s’y retrouve avec régularité et constance.

De formation autodidacte, Jean Paul Riopelle est né à Montréal en 1923. Membre important du groupe automatiste, sa carrière individuelle prend son essor en 1947 alors qu’il s’installe en France. Il participe alors au mouvement de l’abstraction lyrique, dont il est un protagoniste éminent. Ses retours périodiques au Québec sont chaque fois l’occasion de constater l’évolution de son parcours visuel. Il est l’une des figures majeures de l’art contemporain au Canada.

«La tenue de cette exposition est rendue possible grâce à la collaboration de la Corporation des fêtes du 200e de Drummondville qui, sans leur soutien financier, rien n’aurait été possible. Je tiens également à souligner la participation de la Galerie Simon Blais de Montréal, d’Yseult et Sylvie Riopelle, filles de l’artiste, ainsi que de certains collectionneurs privés», a tenu à préciser M. Blanchette.

En montre à la Galerie d’art Desjardins jusqu’au 18 octobre prochain, Migrations du bestiaire est accessible du mardi au dimanche, de 13 h à 17 h. L’entrée est libre.

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