Début d’une nouvelle saison occupée chez Essarts

Début d’une nouvelle saison occupée chez Essarts
L'oeuvre de la sculpteure Soley Eriksdottir d'Islande, dont le titre est «Femme». (Photo : Gracieuseté)

ARTS VISUELS. La nouvelle saison s’annonce foisonnante au parc de sculptures Essarts qui présente plusieurs expositions.

Dans ce parc situé à Saint-Pie-de-Guire, un site particulier a été spécialement aménagé pour accueillir une œuvre de l’artiste québécois Patrick Beaulieu. Celui-ci présentera également trois autres créations dans trois lieux muséologiques du territoire, soit auMusée des religions du monde de Nicolet, au Musée des Abénakis d’Odanak et à la Maison des arts Desjardins Drummondville, sur la Terrasse Soprema.

Depuis une douzaine d’années, le travail de Patrick Beaulieu s’est forgé au cœur de projets transdisciplinaires alliant installations, vidéos, sculptures, photographies, interventions in-situ/in-socius et art public. Témoignant de son intérêt pour les phénomènes insaisissables qui nous entourent (migratoires, météorologiques, spirituels…), il a créé pour le public centricois quatre œuvres qui se déploient  dans l’espace en un mouvement subtil ou spectaculaire. Étonnantes, celles-ci  témoigneront de la démarche artistique particulière de Patrick Beaulieu de façon éclatante. Les œuvres seront exposées à l’extérieur pour la durée estivale, soit jusqu’à la mi-octobre.

D’autre part, fort d’une première expérience très appréciée en diffusion photographique en 2017, Essarts a invité le renommé photographe Normand Rajotte à concevoir et présenter une installation photographique dans le cadre naturel de son boisé. Originaire de Drummondville, celui-ci  s’intéresse depuis toujours à la faune et la flore du Québec, mais d’une façon toute particulière. De manière assidue, il arpente les espaces «sauvages», saison après saison, année après année, attentif aux signes de changement, allant de l’avancée de la végétation aux traces laissées par l’activité animale et parfois humaine. Sans recherche ou documentation préalable, Normand Rajotte observe les choses de façon serrée.

L’œuvre spécialement conçue pour Essarts s’intègre parfaitement au lieu d’exposition et suscitera sans doute beaucoup d’intérêt de la part des visiteurs du parc.

Il sera également possible pour le public d’apprécier une œuvre d’Édith Croft, réalisée à l’automne 2017 dans le cadre de la Rencontre Essarts 2017, ainsi que deux sculptures de l’artiste montréalais Guy Nadeau.

Enfin, une entente entre la Ville de Drummondville et Mouvement Essarts permet à celui-ci d’exposer en permanence dans son parc la sculpture Femme de l’artiste islandaise Soley Eríksdóttir, œuvre réalisée en 1993 lors de l’événement «Sculpture en direct», à Drummondville.

Le public est invité à visiter le parc de sculptures Essarts en tout temps qui est composé de plus de 50 œuvres grand format créées par 39 artistes provenant de 16 pays différents et installées le long de 2 km de sentiers pédestres confortablement aménagés.  La visite est gratuite pour tous. (CGM)

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