ÉLECTIONS. Le premier débat, qui s’est déroulé lundi soir au Collège Saint-Bernard, a été satisfaisant aux yeux des candidats qui y ont pris part. Voici ce qu’ils ont pensé.
François Vaes (Parti libéral – Johnson) :«C’est un bon débat. Mais j’aurais aimé mieux des questions qui touchent les gens d’ici. On était sur les grandes formules nationales. J’aurais aimé des questions sur la famille. Les entreprises ont été privilégiées. Le centre d’innovation, c’est un «must» pour la région.»
Sébastien Schneeberger (CAQ- Drummond/Bois-Francs) : «Le temps de réponse est parfois court. C’est dur de répondre en une minute sur des sujets complexes comme l’environnement. Des débats, il n’y en a pas assez. Nous sommes souvent dans une position de généralistes. Personnellement, j’aurais préféré que nous soyons debout au lieu d’être assis».
François Picard (Parti conservateur – Drummond/Bois-Francs) : «J’ai adoré. J’ai eu la chance d’apporter la plateforme du Parti conservateur dans un débat et de dire que nous sommes bien différents des autres dans notre façon de penser. On veut que les gens conservent leur pouvoir financier, nous sommes les seuls à proposer ça. Mon message a passé et j’en suis bien content».
André Lamontagne (CAQ-Johnson) : «J’ai été impressionné par la qualité des opinions qui ont été exprimées. Il y a eu de l’écoute active. Au départ, je croyais que seulement deux minutes de débat aurait été un peu ennuyant, mais pas du tout. Ça s’est déroulé dans le respect. M. Beaunoyer a fait un travail exceptionnel pour bien répartir le temps alloué. Ce fut une belle soirée».
Sarah Saint-Cyr Lanoie (Québec Solidaire – Johnson) : «J’ai trouvé ça intéressant. Ce que je retiens, c’est qu’il a des points en commun comme l’environnement. Je souhaite que la personne qui sera élue retienne ça et qu’elle mette l’épaule à la roue pour parler de l’environnement. Mais je dois dire qu’une seule minute pour répondre à chacune des questions, ce n’est pas beaucoup. Mais la conclusion à la fin a permis de parler davantage de nos priorités».
Jacques Tétreault (PQ- Johnson) : «C’est un exercice toujours démocratique. Il faut dire qu’en une minute, on n’a pas le temps de dire grand-chose. On a toutefois pu entendre les idées principales des partis ainsi que la personnalité des candidats. Je crois que mon message a passé à 70 %. J’avais encore beaucoup de choses à dire, mais les débats sont limités dans le temps. Les messages principaux ont passé».
Kevin Delan (Parti libéral Drummond/Bois-Francs) : «Ce fut un beau débat. Il y a eu un respect entre les candidats. On a eu de bonnes discussions. Les sujets développés sont allés dans le sens des préoccupations du monde. Mais j’aurais souhaité qu’on parle davantage de la famille et de l’agriculture. On a manqué de temps, mais dans un débat, c’est normal».
Diane Roy (PQ-Drummond/Bois-Francs) : «Je reconnais que je connais pas tous les dossiers mais je vais m’y employer. Je veux travailler avec les aînés. Je suis dans la lignée de Normand Jutras. Je veux travailler à aider le personnel qui travaille à l’hôpital».
Dave Beaunoyer (animateur du débat) a remercié les participants en ces termes : «Je vous remercie pour votre grand sens de l’écoute, du respect que vous avez démontré et de votre esprit d’ouverture. C’est d’ailleurs ce qui se démarque dans notre région».
À noter, en terminant, que Sylvain Marcoux, candidat indépendant dans Drummond/Bois-Francs, s’est vu refuser l’accès au débat, sous prétexte, écrit-il dans son communiqué, «que certaines de mes publications Facebook seraient contraires aux opinions et prises de positions du C.A. de la CCID». Yves Chabot, directeur général de la CCID, a confirmé ce motif. «C’est une grave atteinte à la liberté d’expression dont on vante tant les mérites en régime démocratique», a déclaré M. Marcoux.
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