Le gymnase triple sera prêt à temps pour les Jeux du Québec

Par Gerard Martin
Le gymnase triple sera prêt à temps pour les Jeux du Québec

COMMISSION SCOLAIRE DES CHÊNES. Dans une mesure moindre peut-être que le campus universitaire ou le centre famille-enfant, certains ont craint que le dossier d’aménagement d’un gymnase triple à la polyvalente Marie-Rivier retourne pour un temps sur les tablettes ministérielles avec l’arrivée au pouvoir du gouvernement Couillard, et ce, en tenant compte de sa volonté de réexaminer à la loupe les annonces de l’administration précédente.

Bonne nouvelle toutefois, il suffit de passer par la rue Saint-Félix pour constater que les travaux de construction en vue de cet agrandissement ont débuté avec l’arrivée du matériel lourd et prendre la peine de pénétrer à l’intérieur de l’école pour découvrir qu’il y a déjà plusieurs préparatifs en cours en vue de cette délicate opération.

De fait, il faudra démolir le mur extérieur de l’actuel gymnase double, avec tout ce que cela peut représenter de précaution, pour y ajouter la partie manquante de cet aménagement qui deviendra le premier gymnase triple dans le Centre-du-Québec.

Un contrat de 4 086 000 $

Christiane Desbiens, directrice générale de la Commission scolaire des Chênes (CSDC), admet que l’on a affaire à un chantier plutôt complexe en raison de la nature des travaux.

De plus, il faut aussi considérer que ces travaux se déroulent en même temps que les activités scolaires et que ceux-ci devront être réalisés dans un délai relativement court.

Toutefois, semble-t-il, la CSDC a reçu l’assurance que le nouveau complexe sportif sera terminé à temps pour la tenue à Drummondville des Jeux du Québec, hiver 2015.

Il est facile de comprendre que ce gymnase deviendra un équipement stratégique lors du déroulement de ces jeux en février prochain.

D’ailleurs, pour mettre toutes les chances de leur côté, les élus scolaires, aussitôt le feu vert obtenu du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS), avaient voté une procédure afin de déléguer leur exécutif en période estivale pour qu’il accorde par délégation de pouvoir le contrat en vue de la phase 1 des travaux, ce qui fut fait à la mi-juillet.

Des quatre entreprises ayant donné suite à l’appel d’offres, c’est Construction Gagné qui a présenté la plus basse soumission, et ce, pour un montant de 4 086 000 $.

Il est à souligner que le projet est subventionné à 50% via le Fonds de développement pour le sport et l’activité physique, laissant une facture d’autant à la commission scolaire.

D’autres partenaires

Si l’aménagement de ce gymnase triple et les plateaux sportifs et estrades l’accompagnant viendra d’abord répondre à un besoin de la clientèle de l’établissement scolaire dont, en particulier, les 150 athlètes des programmes sports-études, il ne fait pas de doute que le nouveau complexe profitera à l’ensemble de la collectivité drummondvilloise en raison de son caractère unique.

Il y a tout lieu de croire que la Ville de Drummondville, qui est déjà liée à la CSDC par le biais d’un protocole d’entente relatif à l’utilisation des équipements sportifs et à des échanges de services, deviendra un précieux partenaire dans cet équipement.

À cet égard, la directrice générale se dit confiante d’en arriver à une entente avec la Ville qui a toujours appuyé le projet

Christiane Desbiens ne cache pas que son organisme est à la recherche d’autres partenaires et commanditaires pour apporter de l’eau supplémentaire au moulin.

Comme le complexe sportif de Marie-Rivier sera prêt pour les Jeux du Québec, il pourrait représenter de belles retombées médiatiques pour quiconque y associerait son nom.

Chose certaine, on a de très grandes ambitions pour ce gymnase triple.

Outre des compétitions régionales et provinciales, il pourrait permettre à Drummondville d’accueillir des événements d’envergure pancanadienne qui ont besoin de telles installations pour leur présentation.

On nous dit même que certains de ces événements ont déjà été ciblés et n’attendent que la concrétisation du gymnase triple pour s’en venir chez nous.

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