SANTÉ. C’est ce mardi 12 mars que les Drummondvillois sauront si Québec mettra ou non le projet de construction du nouvel hôpital sur les rails.
Le gouvernement Legault y déposera son budget 2024 ainsi que la mise à jour du Plan québécois des infrastructures (PQI).
La construction du nouvel hôpital régional est réclamé haut et fort depuis plusieurs mois localement. Des sorties médiatiques et des actions de visibilité se sont d’ailleurs multipliées au cours des deux premiers mois de l’année. Élus, communautés médicale et d’affaires ainsi que les citoyens ne demandent rien de moins que l’inscription du projet au prochain PQI.
La nouvelle année a débuté par un rassemblement important de 200 médecins, pharmaciens et professionnels de la santé devant l’hôpital le 5 janvier. Ceux-ci demandaient à nouveau au gouvernement Legault de les aider à poursuivre leur rôle de soignants en s’engageant à donner le feu vert, le plus rapidement possible, à la construction d’un nouvel hôpital adapté aux besoins actuels de la région.
Deux semaines plus tard, des hommes d’affaires se sont mobilisés pour lancer un signal d’urgence. Ils ont fait valoir que l’état de l’hôpital Sainte-Croix nuit au milieu économique de la région. Selon eux, d’offrir des soins de qualité – dans des lieux optimaux – s’avère une nécessité pour éviter que les talents ne quittent la région.
Au cours de la même conférence, la Coalition pour un hôpital régional à Drummondville en a profité pour accentuer ses pressions sur le gouvernement en lui lançant un message sans équivoque.
«Nous sommes fortement mobilisés, car nous restons avec l’amertume d’une promesse brisée (…) On sait que nos députés croient en notre projet. Maintenant, il faut qu’à Québec, ils y croient puis qu’ils s’engagent fermement et ça, ça passe par l’inscription de notre projet au PQI dès 2024», avait insisté Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville et présidente de la Coalition.
Au même moment, une nouvelle étude commandée par le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a été publiée. Celle-ci a démontré que malgré toute forme de rénovation et des investissements colossaux, jamais on ne parviendra à corriger les enjeux structuraux et le déficit d’espace à l’hôpital Sainte-Croix. Ces arguments confortent donc la nécessité d’un nouveau centre hospitalier.
Enfin, la semaine du 4 février a particulièrement été mouvementée en débutant avec la visite tant attendue du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, à l’hôpital.
Puis, le lendemain, des membres de la Coalition se sont rendus à l’Assemblée nationale, à l’invitation des deux députés de la région, pour lancer un cri du cœur et réitérer l’urgence de la situation. Pour une énième fois, ils ont pressé le gouvernement de s’engager fermement et sans délai.
Cette semaine s’est conclue avec la visite à l’hôpital du porte-parole du Parti québécois en Santé et Services sociaux Joël Arseneau. Il en a profité pour dénoncer l’immobilisme de la CAQ.
Rappelons que la CAQ a garanti, lors de la dernière campagne électorale, de prioriser ce projet en l’intégrant au PQI avant la fin de son présent mandat, lequel se termine en 2026. Les députés Sébastien Schneeberger et André Lamontagne avaient également pris l’engagement de réaliser une étude d’opportunité, la toute première étape du processus menant à une mise à niveau des infrastructures hospitalières à Drummondville.
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