BASKETBALL. Le programme de basketball féminin du Cégep de Drummondville vise une place parmi les meilleures équipes de la deuxième division cette saison. À l’approche du tournoi éliminatoire, les Voltigeurs sont en voie d’atteindre cet objectif.
Avec une fiche de sept victoires et seulement deux défaites jusqu’ici cette saison, la formation drummondvilloise occupe le troisième rang du classement dans la section Centre-du-Québec. À ses cinq dernières sorties, la formation dirigée par Geneviève Pilote est d’ailleurs invaincue.
«Le début de la saison a été un peu plus difficile. Il faut dire qu’on a eu beaucoup de blessées. On était à court d’effectifs, puis ça s’est un peu stabilisé. La profondeur de l’équipe a été mise à profit. On a une belle relève avec nous», a affirmé l’entraîneuse-chef des Voltigeurs, en soulignant l’ardeur au travail de ses joueuses dans le gymnase.
«Les filles sont plus assidues. Elles s’entraînent deux fois par semaine en salle de musculation. On a deux pratiques par semaine, plus un entraînement en shooting. Ça nous aide beaucoup.»
Figurant parmi les équipes les plus redoutables du circuit en offensive, les Voltigeurs cherchent constamment à améliorer leur jeu défensif.
«Les filles savent toutes comment jouer à l’attaque. Elles sont toutes capables d’aller mettre le ballon dans le panier. J’aime le fait que tout le monde contribue offensivement, mais je regarde surtout la défensive. Je veux qu’on travaille fort et qu’on s’impose défensivement. Je ne veux pas qu’on soit facile à affronter. On travaille beaucoup là-dessus», a expliqué Geneviève Pilote.
Un duo dynamique
Au chapitre individuel, la recrue Annie-Ève Tessier est la marqueuse la plus prolifique des Voltigeurs cette saison avec une moyenne de 17 points par match.
«C’est une joueuse très polyvalente. Même s’il n’a pas la grandeur, elle tire son épingle du jeu proche du panier. Elle peut s’imposer à l’intérieur, mais elle possède aussi un bon tir de l’extérieur. Elle a aussi une très belle capacité d’anticipation défensive. Bref, c’est une joueuse assez complète. Elle est dangereuse d’un peu partout», a résumé Geneviève Pilote.
À sa quatrième saison au sein du réseau collégial, Alexia Chaput affiche une moyenne de 12 points par partie. L’an dernier, la numéro 30 avait dominé ses coéquipières avec près de 20 points par match.
«Nos adversaires jouent de façon très physique sur Alexia pour essayer de la bloquer. Elle se fait surveiller très étroitement, ce qui l’oblige à travailler encore plus pour se démarquer. Ça permet aussi à Annie-Ève d’avoir un peu plus de place et de ressortir un peu plus. Ensemble, elles font un excellent travail au rebond. Les deux sont capables de tirer, tant de l’intérieur que de l’extérieur», a souligné Geneviève Pilote.
Pas de répit
Jusqu’ici cette saison, les deux seules défaites des Voltigeurs sont survenues contre les équipes détentrices des deux premières positions, le Cégep de Sherbrooke (8-0) et le Cégep Trois-Rivières (7-1). À leur dernière sortie, les Drummondvilloises ont vaincu le Séminaire de Sherbrooke (0-9) au compte de 70-54.
Avec seulement cinq matchs à disputer en saison régulière, les Drummondvilloises tenteront de distancer leurs plus proches poursuivantes, les Lauréats du Cégep Saint-Hyacinthe (4-2). Les deux équipes s’affronteront à deux reprises au cours des prochaines semaines.
«C’est une équipe très physique. Il faudra être prêtes physiquement, mais aussi mentalement. On va devoir travailler fort pour aller chercher ces matchs-là. Chaque match dure 40 minutes : les filles savent qu’elles doivent donner 40 minutes. On ne peut pas se permettre d’en jouer seulement 20 ou 30. Il faut jouer les 40 minutes avec intensité», a lancé Geneviève Pilote.
À nouveau cette année, les Voltigeurs visent une participation au championnat de la conférence nord-est, qui aura lieu les 6 et 7 avril, au Cégep de Chicoutimi. L’an dernier, les Drummondvilloises n’avaient pas été en mesure d’atteindre cette étape, s’inclinant lors d’un match de barrage.
«Cette année, on ne veut pas échapper ce match. Si on doit passer par là, on risque d’affronter Laflèche ou Victoriaville, qu’on a battu dernièrement. On sait qu’on peut y arriver. Et si on se rend plus loin que les régionaux, ce sera un bonus», a conclu Geneviève Pilote en faisant référence au championnat provincial.
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