Nouvelle ère sous le signe de l’enthousiasme chez les Voltigeurs

Nouvelle ère sous le signe de l’enthousiasme chez les Voltigeurs
Les premiers entraînements de l’ère Michaël Robin se sont clôturés par un exercice rassembleur au centre du terrain du centre sportif Girardin.  (Photo : Guy Janelle)

FOOTBALL. L’ère Michaël Robin s’amorce sous le signe de l’enthousiasme au sein du programme de football du Cégep de Drummondville.

Trois mois après sa nomination, le nouvel entraîneur-chef des Voltigeurs a dirigé ses premières pratiques hivernales, les samedis 10 et 17 février, sur le terrain synthétique du centre sportif Girardin. Pas moins de 92 joueurs ont pris part au premier entraînement tandis qu’environ 70 athlètes étaient en action lors de la deuxième séance.

Michaël Robin a dirigé ses premiers entraînements à la tête des Voltigeurs. (Photo : Guy Janelle)

«L’objectif de ces deux journées, c’était de démontrer l’engouement qui règne autour du programme, a expliqué Michaël Robin, rencontré par L’Express au terme de l’exercice. On voulait montrer tant aux vétérans qu’aux recrues ce qu’on est capable de faire avec les Voltigeurs. Les gars ont embarqué avec nous. Je pense qu’on a déjà pris un pas vers l’avant, les coachs et les joueurs ensemble.»

Faisant figure de parents pauvres dans la division 3 du circuit québécois de football collégial depuis plusieurs années, les Voltigeurs n’ont signé qu’une seule victoire en huit sorties en 2023. L’ambiance était toutefois loin d’être moribonde dans le gymnase de la rue Marchand.

«On a senti l’engouement sur le terrain aujourd’hui, a lancé Michaël Robin. Maintenant, il faut le garder vivant et continuer dans cette direction. Ce n’est pas aujourd’hui que l’équipe sera formée, mais les gars vont avoir fait tout ce processus-là ensemble.»

Parmi les joueurs déjà engagés envers le programme, on dénombre près d’une quarantaine de vétérans et presque autant de recrues. Michaël Robin a apprécié ce qu’il a vu durant ces huit heures de travail.

Maxime Beaudoin. (Photo : Guy Janelle)

«C’est super positif! J’ai particulièrement aimé le sérieux des vétérans. Certaines personnes en doutaient, mais moi, je n’ai aucun doute que nos vétérans sont ultra-motivés. Je ne peux pas juger sur l’an passé, parce que je n’étais pas là. Je juge ce que je vois en ce moment», a exprimé le successeur de Francis Lapointe.

Parmi ces vétérans, le quart-arrière Maxime Beaudoin sera de retour avec les Voltigeurs pour une quatrième saison. Ce dernier s’entraîne deux fois par semaine sous la supervision du spécialiste Luc Sylvain.

«Max a pris un énorme pas par en avant. Il a bien fait ses devoirs. C’est un gros défi pour lui de changer de cahier de jeux encore une fois cette année, mais il prend le temps qu’il faut pour réussir. Il fait tous les sacrifices nécessaires à l’entraînement et à l’école. Je pense que tout ce travail va payer», a affirmé Michaël Robin.

Lors de ces deux journées, quelques joueurs universitaires ont prêté main-forte aux entraîneurs des Voltigeurs, dont le quart-arrière du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke, Anthony Robichaud. Les receveurs drummondvillois Anthony Paul-Hus et Angelo Nimaga, des Stingers de l’Université Concordia, étaient également sur place pour prodiguer leurs conseils aux joueurs de l’équipe.

«C’est tout à leur honneur qu’ils soient venus nous donner un coup de main. Pour les kids, ça leur montre que c’est un rêve accessible. C’est possible de jouer à l’université en passant par Drummondville», a expliqué l’homme de football drummondvillois.

Une saveur locale

À la différence des dernières années, la campagne de recrutement des Voltigeurs a permis de séduire plusieurs talents locaux. Une vingtaine de joueurs des Vandoos, doubles champions des séries éliminatoires dans la Ligue de football Montréal-Métro (LFMM), et des Sénateurs du Collège Saint-Bernard amorceront ainsi leur carrière collégiale à la maison. Seulement trois finissants des Vandoos ont été recrutés dans la division 1 ou 2.

«On a vraiment de beaux talents parmi nos recrues. Aujourd’hui, il nous manquait 13 athlètes multisports qui sont déjà commis envers nous. Certains gars de Saint-Bernard jouaient un match de hockey tandis que ceux de Marie-Rivier jouaient au basketball», a précisé Michaël Robin, qui continuera de diriger le programme des Vandoos en parallèle avec ses fonctions chez les Voltigeurs.

Michaël Robin a apprécié ce qu’il a vu sur le terrain. (Photo : Guy Janelle)

Afin de mieux encadrer les joueurs, le personnel de l’équipe passera de 10 à 14 entraîneurs en vue de la prochaine saison. Outre le coordonnateur de la défensive Louis-Jean Guimond et le spécialiste des quarts-arrières Luc Sylvain, Michaël Robin sera notamment appuyé dans ses tâches par Jean-Frédérick Côté, Éric Deschambault, Keven Bernard, Mickaël Manseau, Samuel Noël et Jean-Philippe Bolduc. L’entraîneur-chef des Sénateurs, Mathieu Regimbal, était également présent lors des entraînements.

À six mois du camp d’entraînement, Michaël Robin estime qu’il est encore trop tôt pour établir des objectifs en vue de la prochaine saison. À court terme, le pilote des Voltigeurs concentrera ses énergies à épauler les étudiants-athlètes dans leur cheminement académique et sportif.

«On veut garder nos gars à l’école. On veut arriver au mois d’août avec tous nos joueurs. On ne peut pas se permettre d’en perdre un seul pour des raisons académiques, tant les gars du secondaire que ceux du collégial. J’en fais un défi personnel», a promis l’entraîneur-chef des Voltigeurs.

Les deux premiers entraînements de l’ère Robin se sont clôturés par un exercice rassembleur au centre du terrain. Sous les cris d’encouragement de leurs coéquipiers, une confrontation opposait un joueur de la brigade défensive à un membre de l’unité offensive.

Sous les cris d’encouragement de leurs coéquipiers, une confrontation opposait un joueur de la brigade défensive à un membre de l’unité offensive. (Photo : Guy Janelle)
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