MUNICIPAL. Dans un souci de gestion responsable des dépenses publiques et d’assurer une efficience optimale, la Ville de Drummondville a confié un mandat à une firme locale pour la révision et l’analyse de tous ses services.
L’an dernier, lors du dépôt du budget, la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, avait informé que les élus avaient entamé une profonde remise en question des façons de faire. Du même souffle, elle avait évoqué la possibilité de faire appel à une firme externe pour procéder «à une révision en profondeur de notre portefeuille d’offres de services».
Le mandat a donc été donné par appel d’offres au cours des dernières semaines à la firme Raymond Chabot Grant Thornton afin d’analyser la manière dont les services sont rendus et leur pertinence, et ce, dans le but de s’assurer que «chacune de ces dépenses soit justifiée», pour reprendre les mots de la mairesse.
«En fait, ça implique de faire l’inventaire de tous nos services puis de se requestionner. On va y aller avec la loi de Pareto, c’est-à-dire qu’il y a des services, comme l’eau potable, qu’on ne touchera pas puisque c’est essentiel. Ensuite on va regarder les services importants, mais non essentiels, et c’est là qu’on va se questionner : est-ce qu’on les optimise ou on cesse d’en offrir?», explique Francis Adam, directeur général de la Ville de Drummondville.
«Il y a des services qu’on offre depuis des années, donc nécessairement, ils ne sont pas tous encore pertinents aujourd’hui. On revoit nos positions, nos façons de faire pour qu’au final, on soit plus performants et que chaque dollar dépensé soit maximisé. Bref, faire plus et mieux avec ce qu’on a», renchérit Mme Lacoste.
À ses dires, il s’agit d’un exercice fastidieux qui nécessite de prendre le temps.
«Il faut prendre le temps, ce n’est pas banal tous les services qu’offre une ville. Cet exercice est une surcharge pour nos équipes, ce n’est pas un travail qu’on fait toutes les années, mais elles travaillent fort pour faire en sorte qu’on s’améliore et que ça nous aide dans le futur», conclut-elle, en indiquant qu’elle souhaite qu’une telle analyse se réalise «plus régulièrement».
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