SKI ACROBATIQUE. Elliot Vaillancourt a démontré qu’il pouvait tenir tête aux meilleurs bosseurs de la planète l’hiver dernier. Le jeune Drummondvillois attaque la nouvelle saison avec une confiance renouvelée.
À sa cinquième année sur le circuit de la coupe du monde de ski acrobatique, Elliot Vaillancourt cherchera à poursuivre sur sa lancée amorcée la saison dernière. Fort de ses meilleurs résultats en carrière, l’étoile montante de l’équipe canadienne a terminé au 11e rang du classement mondial, décrochant au passage une participation au championnat mondial disputé en Géorgie.
Joint à Ruka, au nord de la Finlande, où il s’entraîne en vue de la saison 2023-2024 qui prendra son envol dès cette fin de semaine, Elliot Vaillancourt n’a pas caché sa fébrilité.
«On a tous hâte de se mesurer les uns aux autres pour voir comment on a évolué pendant l’été, a exprimé l’athlète de 24 ans. Personnellement, je pense avoir connu un bon été d’entraînement. Je suis très excité de commencer la nouvelle saison. Je veux défendre mon classement de l’année passée et essayer de l’améliorer. Je veux continuer à monter les échelons, mais je ne me fixe pas d’objectifs trop précis.»
Voulant éviter de s’imposer une pression inutile sur les épaules, Elliot Vaillancourt souhaite néanmoins participer à quelques supers finales en cours de route. L’an dernier, il avait réussi l’exploit pour la première fois de sa carrière.
«Je veux simplement me présenter à chaque descente et continuer de démontrer ma constance. C’est de cette façon que je vais augmenter ma confiance et mon niveau de performance», a-t-il expliqué.
«Pour connaître du succès, il faut que je m’amuse, tout simplement, a-t-il poursuivi. Je dois éviter de me comparer ou de vouloir contrôler des choses sur lesquelles je n’ai pas de contrôle. Je dois juste essayer de faire sortir le meilleur de moi-même dans chaque piste.»
Le fils de l’ancien champion canadien de motocross Carl Vaillancourt a particulièrement hâte d’essayer le nouveau saut qu’il a perfectionné à l’entraînement lors de camps tenus à Lac-Beauport, à Whistler, au Chili et en Suède au cours des derniers mois.
«C’est un saut qui me démarque des autres, parce qu’il est plus difficile à effectuer. Je l’ai travaillé beaucoup cet été et je veux l’amener dans le plus de compétitions possible. Il va falloir s’adapter selon le niveau de difficulté de chaque piste», a expliqué celui qui vise une participation aux Jeux olympiques en 2026.
«Comme c’est une année transitoire, sans Jeux olympiques ni championnats du monde, c’est une belle année pour introduire mon nouveau saut. Je vais pouvoir avoir du feedback des juges et voir comment je m’adapte en situation de stress.»
Après l’étape finlandaise, le circuit de la coupe du monde se transportera à Idre Fjall, en Suède, les 8 et 9 décembre, à Alpe d’Huez, en France, les 15 et 16 décembre, puis en Géorgie, à l’approche des Fêtes. L’action reprendra en Amérique du Nord au début de l’année 2024.
«Ça ne chômera pas avant Noël! On va faire sept compétitions en 22 jours dans quatre pays différents. C’est le calendrier le plus chargé que j’ai eu, mais je suis un gars en bonne forme physique. J’ai beaucoup d’énergie, mais mon coach m’a déjà dit que je suis meilleur quand je suis fatigué, parce que j’éteins mon cerveau et tout devient plus facile. On va avoir une bonne occasion de vérifier tout ça», a conclu celui qui poursuit ses études en génie mécanique à l’Université Laval parallèlement à sa carrière sportive.
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