HOCKEY. Plus que jamais, le programme de hockey féminin du Cégep de Drummondville s’impose comme l’équipe à battre dans la division 2 du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).
En dix sorties depuis le début de la saison régulière, les hockeyeuses des Voltigeurs sont toujours invaincues en temps réglementaire. Avec une récolte de huit victoires et seulement deux défaites en fusillade, les championnes en titre des dernières séries éliminatoires se sont forgé une avance de huit points sur leurs plus proches poursuivantes au sommet du classement.
«On savait que notre équipe était à maturité cette année, a lancé l’entraîneur-chef des Drummondvilloises, Éric Langlois. On a un alignement quasiment parfait, avec beaucoup de rapidité et de l’équilibre à toutes les positions. C’est bien beau de le savoir, mais il faut ensuite livrer la marchandise. Les filles travaillent extrêmement fort, tant sur la glace qu’en dehors. Elles sont sur la tâche et elles se présentent chaque jour pour travailler. Elles ne s’assoient pas sur leurs lauriers.»
Intraitables en défensive, les Drummondvilloises n’ont accordé que six buts à leurs opposantes, soit moins d’un filet par match. Les gardiennes Alice Dagenais et Océanne Bélisle ont d’ailleurs blanchi l’adversaire à cinq reprises jusqu’ici cette saison.
«On passe beaucoup de temps en possession de la rondelle, mais quand on ne l’a pas, les filles se sacrifient énormément. Elles sont très bonnes en replis défensifs. Elles bloquent beaucoup de tirs. De plus, on ferme très bien l’enclave. C’est très dur pour les équipes adverses d’y rentrer : la plupart des lancers viennent de loin. Et quand ça arrive, on sait que nos gardiennes vont être là pour faire les arrêts clés. Elles nous tiennent toujours dans le match», a fait observer Éric Langlois.
Dans une ligue où chaque but marqué vaut son pesant d’or, l’offensive des Voltigeurs a déjà touché la cible à 31 reprises en dix matchs. Avec une récolte de 11 points chacune, la capitaine Maxim Collin (cinq buts, six passes) et sa fidèle complice Laurie-Ève Trottier (quatre buts, sept passes) dominent d’ailleurs la deuxième division.
Appelé à identifier la quatrième étoile ou encore l’héroïne obscure de son équipe, Éric Langlois a nommé deux recrues : la défenseure Chloé Lauzière et l’attaquante Elizabeth Boisvert.
«Chloé joue du très gros hockey. Elle m’impressionne au-delà de mes espérances. Quant à Elizabeth, elle écopait de plusieurs punitions quand elle jouait dans le midget AAA. Elle voulait parfois en faire trop. Cette saison, elle est exemplaire! Elle se présente avec la bonne attitude et elle travaille. Elle s’est prise en main et elle est rentrée dans le moule de notre culture», a exprimé le pilote des Voltigeurs, qui a vu l’attaquante de 17 ans subir une blessure dernièrement.
Le modèle des Bruins
À leur dernière sortie, les Drummondvilloises ont été surprises 2-1 en tirs de barrage par les Diablos (5-6-0) sur la glace du centre sportif Girardin. Les représentantes du Cégep de Trois-Rivières ont d’ailleurs remporté deux des quatre duels opposant les deux équipes cette saison.
«Dernièrement, on n’a pas de bons départs à domicile, a souligné Éric Langlois. Je voudrais qu’on joue avec un peu plus de hargne dès le début du match. Il faut aussi se faire confiance un peu plus avec la rondelle, c’est-à -dire décocher plus de lancers vers le filet au lieu de chercher le jeu parfait. Bref, il faut éviter de tricher, peu importe notre fiche au classement.»
«Le meilleur exemple à ce chapitre, ce sont les Bruins de Boston, a poursuivi le passionné de hockey. Ils ont une fiche incroyable, mais ils jouent toujours de la même façon, de la première à la dernière minute. Ils n’essayent jamais de tricher, d’en faire plus ou d’en faire moins. On est encore dans cet apprentissage-là .»
Faisant valoir que les Filons du Cégep de Thetford (4-5-2) et les Pionnières du Cégep de Rimouski (4-5-1) ne doivent pas être pris à la légère non plus, Éric Langlois soutient que son club ne peut pas se fier uniquement à son talent.
«Les équipes adverses veulent toutes nous battre! Elles travaillent d’arrache-pied, alors ça nous force à travailler fort aussi fort qu’elles. Ça donne souvent des matchs serrés. Quand on ne marque pas en première période, ça donne un peu de gaz à l’autre équipe. Il faut éviter de leur donner espoir. Quand on marque rapidement, ça devient difficile mentalement pour nos adversaires, parce qu’elles savent qu’on n’accorde presque pas de but», a expliqué l’homme de hockey.
Avec seulement trois matchs à disputer d’ici le 9 décembre, les Voltigeurs profiteront ensuite de la longue pause du temps des Fêtes. L’action ne reprendra que le 20 janvier. Rappelons que le championnat provincial de la division 2 se déroulera au centre sportif Girardin au mois de mars prochain.
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