Une nouvelle entente économique entre Drummondville et La Roche-sur-Yon

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Par Emmanuelle LeBlond
Une nouvelle entente économique entre Drummondville et La Roche-sur-Yon
Le maire de La Roche-sur-Yon, Luc Bouard, la présidente d’Oryon, Françoise Raynaud, et le directeur général de la SDED, Gerry Gagnon, ont signé une nouvelle entente. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉCONOMIE. La Société de développement économique de Drummondville (SDED) et la Société Oryon de La Roche-sur-Yon ont renouvelé leur partenariat en signant une nouvelle entente facilitant l’accueil d’entreprises étrangères sur leur territoire respectif.

«Cette entente de développement économique s’inscrit dans la continuité de nos collaborations antérieures. La dernière entente semblable remontait déjà à 2015 et, depuis, les enjeux se sont complexifiés et ils se sont transformés. De nouvelles préoccupations sont également apparues, notamment l’immobilier et les opportunités offertes par le numérique. Nous sommes convaincus que le partage de nos meilleures pratiques respectives permet de conserver l’agilité de nos modèles d’affaires», a souligné la mairesse de Drummondville et présidente du conseil d’administration de la SDED, Stéphanie Lacoste.

La délégation économique de La Roche-sur-Yon. (Photo : Ghyslain Bergeron)

De par cette entente, les deux partenaires conviennent de poursuivre leur engagement respectif en favorisant l’accueil des entreprises. Ainsi, un entrepreneur qui désire développer ses affaires outre-mer pourra s’établir dans l’infrastructure de l’organisme de développement économique de la ville jumelle (incubateur ou pépinière).

«La SDED souhaite offrir des conditions d’accueil favorable. La première année, le loyer dans notre incubateur industriel va être totalement gratuit. Ça permet à l’entreprise de faire un premier test de marché, sans avoir à prendre un gros risque financier associé à cette tentative d’internationalisation. C’est vrai dans les deux sens. Ce qu’on offre, les Yonnais l’offrent aussi aux Québécois», a soutenu le directeur général de la SDED, Gerry Gagnon.

En outre, les sociétés de développement économique s’engagent à mobiliser leurs partenaires respectifs pour la satisfaction des entreprises de part et d’autre de l’Atlantique. «Le support de nos équipes vient enrichir leur expérience. On l’offre à nos entreprises qui se créent ici. Pourquoi ne pas l’offrir également à celles qui vont venir en internationalisation? On connaît les particularités du marché», a-t-il dit.

D’un point de vue économique, cet engagement renouvelé permettra notamment des synergies entre le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) à Drummondville et Proxinnov à La Roche-sur-Yon. «On voulait ouvrir sur la partie académique. Proxinnov est une plateforme de transfert des technologies chez nous. On veut tisser des liens avec le CNIMI et faire en sorte qu’ils puissent se rencontrer dans le but de développer sur la robotique et le numérique» a mentionné la présidente de la Société Oryon Françoise Raynaud.

La SDED et la Société Oryon ont manifesté l’intention d’augmenter la fréquence de leurs rencontres afin de renforcer davantage leurs liens.

La prochaine mission économique se déroulera à La Roche-sur-Yon en 2024. Les entreprises et les organismes de Drummondville sont invités à poser leur candidature afin de participer à cette expérience enrichissante.

Zilda Vicente œuvre dans le domaine de la chaussure et des sacs.(Photo : Ghyslain Bergeron)

Une mission économique concluante

Une délégation française est actuellement de passage à Drummondville, à l’occasion d’une mission économique qui a débuté le 25 septembre dernier.

Pas moins de neuf entreprises de La Roche-sur-Yon ont accompagné des délégués de la Société Oryon afin de visiter des entreprises locales et régionales tout en réalisant des contacts d’affaires stratégiques. «Ça représente un peu plus de 30 rencontres et des visites qui ont permis de tisser des liens. Pour nous, c’est assurément un succès», a affirmé Gerry Gagnon.

La propriétaire de Himba Shoes, Zilda Vicente, tire un bilan positif de son séjour. La Yonnaise œuvre dans le domaine de la chaussure et des sacs. «On a été accueilli par le comité. Ils ont fait les contacts avant qu’on arrive. C’était génial parce qu’ils ont bien ciblé ce qu’on voulait. Tous les rendez-vous étaient concluants», a indiqué celle qui souhaite conquérir le marché américain.

Une visite de l’incubateur industriel figurait notamment à l’horaire, permettant aux visiteurs d’évaluer des opportunités de démarrage de filières françaises.

Plusieurs échanges stratégiques ont également été menés, à l’exemple de ceux sur le thème des pratiques innovantes durables développées par les Français dans les parcs industriels (agroécologie), tout comme un transfert de connaissance sur les efforts de densification des parcs industriels et des futurs enjeux liés aux contraintes d’espace.

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