TRIBUNE LIBRE. La présente lettre ouverte en est une qui n’a rien de négatif à dire.
Le football scolaire public à Drummondville se porte mieux que jamais. Si du côté du Cégep la pente semble plus longue à remonter, les signes de progrès sont indéniables.
Au secondaire, le programme des Vandoos a le vent dans les voiles. Tant au niveau pee-wee, bantam que midget. Les victoires s’accumulent, les estrades sont pleines de parents enthousiastes et surtout les jeunes performent tout en s’amusant.
D’ailleurs, les clubs collégiaux de division 1 commencent à s’intéresser de près à nos jeunes joueurs et c’est parti pour s’accentuer comme tendance. Des gens font le déplacement à Drummondville pour convaincre nos jeunes de poursuivre des études supérieures et ça, c’est une bonne nouvelle.
Nous ne saurions oublier également la montée de l’engouement du flag-football. Drummondville a d’ailleurs été l’hôte d’un magnifique tournoi provincial cet été.
De notre côté, chez les Drummond Football Boosters, organisme à but non lucratif ayant pour but de soutenir le football dans les écoles publiques de Drummondville, on ne peut que se réjouir. «Les affaires vont bien!»
Toutefois, nous n’avons pas pu nous empêcher de remarquer que le terrain de football à la polyvalente Marie-Rivier n’est plus vraiment au niveau de ce que nous sommes devenus comme ville de football.
Les jeunes jouent sur un terrain de gazon inégal, bosselé et sans lignes. Cette situation fait bien pâle figure devant la plupart des autres villes de la ligue dans laquelle évoluent les Vandoos. Les Vicas de Victoriaville, par exemple, possèdent un terrain synthétique avec un tableau d’affichage neuf. Nous mentionnons que les Boosters ont signé la pétition amorcée par les parents de joueurs qui réclament également la venue d’un terrain synthétique à Marie-Rivier.
Nouvellement classée comme région métropolitaine, nous pensons que Drummondville doit se doter d’infrastructures d’envergure régionale, comme elle l’a fait pour le tennis, la natation, la gymnastique, et comme elle le fera bientôt pour le hockey et baseball.
Nous croyons que d’investir sur un terrain synthétique à Marie-Rivier, dans une stratégie plus large liée aux saines habitudes et à la qualité de vie des citoyens, peut participer à la poursuite de la croissance de notre ville et à l’attrait de nouveaux citoyens. Le tout, en bénéficiant à d’autres sports, comme le soccer.
Étant un regroupement majoritairement composé d’entrepreneurs, les Drummond Football Boosters savent cependant que les villes et les gouvernements n’ont pas de l’argent à l’infini et que nous sommes dans une période économique plutôt incertaine.
Par contre, sans rien enlever aux autres sports, le football est un des meilleurs chemins vers les études supérieures pour des dizaines de jeunes hommes drummondvillois. Le football est le seul sport qui exige la réussite académique obligatoire aux études supérieures pour être pratiqué au niveau élite.
On va se le dire, c’est un sport qui aide à garder les jeunes à l’école, à les encadrer, à les faire diplômer, et à mener une partie d’entre eux vers des études collégiales et universitaires.
Nous demandons donc, bien amicalement, aux deux députés locaux, à madame la mairesse de Drummondville et à la direction du Centre de services scolaires des Chênes de bien vouloir amorcer une réflexion pour pérenniser les succès que nous connaissons actuellement au football en améliorant les infrastructures.
Entre-temps, nous demeurons à votre entière disposition pour discuter, écouter, collaborer et surtout aider à tout projet que vous pourriez lancer pour donner suite à la présente.
Merci de votre considération envers la présente,
Les Drummond Football Boosters : Michael Jean, Manuel Bélanger, Frédéric Jutras-Komlosy et Laurent Proulx.
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