FOOTBALL. L’équipe midget des Vandoos de Drummondville a signé deux victoires en autant de matchs pour amorcer sa saison régulière. Tandis que le talent est indéniable au sein de la formation, le contrôle des émotions coûte de nombreuses punitions, selon l’entraîneur Michaël Robin.
Les Vandoos ont d’abord renversé les Patriotes de Western au compte de 36 à 7 le 26 août. Ensuite, les Pirates du Richelieu ont subi le même sort par un pointage de 36 à 10. Dans chacune de ces deux rencontres, l’unité défensive a su tenir le fort, explique l’entraîneur.
«Du côté défensif, nous avons été extrêmement solides. Offensivement, je crois que nous sommes une équipe qui peut exploser à tout moment grâce au talent des joueurs. Nous pouvons encore en faire plus. Lors du dernier match, c’est l’unité défensive qui nous a sauvés parce que nous avons fait beaucoup d’erreurs à l’offensive. Ce sont eux qui ont donné le momentum et permis à l’attaque de se mettre en marche», a décrit Michaël Robin.
Le point à améliorer qu’il note concerne les émotions que les joueurs laissent transparaître sur le terrain. Celles-ci ont contribué à un grand nombre de foulards lancés par les arbitres contre la formation drummondvilloise.
«Les punitions ne viennent pas d’un problème de discipline. Nous nous laissons parfois emporter par les émotions. Les punitions découlent de jeu où les joueurs veulent trop en faire. Ils donnent une poussée de plus ou un coup supplémentaire motivé par de la frustration au lieu de se concentrer à faire leur travail. L’équipe a une belle chimie, un bel esprit et tout le talent nécessaire. Il faut simplement se contrôler un peu plus et garder le focus sur nos émotions et le travail à accomplir», a souligné l’entraîneur.
Pour Michaël Robin, les Vandoos doivent se concentrer à bien effectuer les petites choses et non tenter de trop en faire.
«On veut parfois en faire un peu trop et, parfois, c’est le défaut de notre jeu. Par exemple, sur un jeu, les joueurs veulent faire un touché, un gros blocage ou un gros plaqué trop vite. Il faut laisser parler notre talent et notre exécution. Il faut avoir l’objectif de gagner et de bien se contrôler. Si l’on peut faire tout ça, les résultats suivront», a-t-il indiqué.
Avec leur statut de champions en titre, les Drummondvillois représentent une formation que les autres équipes de la Ligue de football Montréal-Métro (LFMM) voudront vaincre à tout prix. «Toutes les équipes vont encore mieux se préparer pour nous battre pour montrer au reste de la ligue qu’ils méritent de se rendre jusqu’au bout. Nous sommes conscients de cette réalité et nous travaillons afin de mériter ce statut», a ajouté Robin.
Ce vendredi 8 septembre, les Diablos de La Prairie visiteront les Vandoos sur le terrain de l’école secondaire La Poudrière à 20 h.
«Les Diablos ont une très bonne équipe. Nous avons une belle rivalité avec eux depuis quelques années. Nous ne pouvons prendre personne à la légère. Il faudra être meilleur chaque semaine, travailler fort et ne pas sous-estimer nos adversaires», a conclu Michaël Robin.
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