«Le plus dur pourrait encore être à venir» selon l’AREQ

«Le plus dur pourrait encore être à venir» selon l’AREQ
(Photo : Depositphoto)

RÉGIONAL. Dans le cadre de sa tournée nationale s’arrêtant aux quatre coins du Québec, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) tenait à visiter Drummondville pour mieux saisir les enjeux auxquels sont confrontées les personnes aînées de la région du Centre-du-Québec.

En rencontre avec leurs membres, les représentants de l’AREQ soulignent à gros traits la nécessité d’agir pour contrer la précarité affligeant de plus en plus de personnes aînées au Centre-du-Québec comme ailleurs au Québec, ce qui se fait notamment ressentir sur le plan de l’habitation et du logement en pleine crise du coût de la vie. Les
membres de la section Centre-du-Québec de l’AREQ demandent aux élus de la région de s’engager à agir dans ce dossier.

«Nous sortons peut-être de deux années difficiles marquées par la pandémie, mais pour les aînés, le plus dur pourrait encore être à venir si rien de concret n’est fait. On le voit avec les nouvelles des derniers jours : un réseau de la santé sous pression, des risques de fermetures de RPA, une inflation hors de contrôle, des CHSLD sous
tutelle, la liste est trop longue. Les personnes aînées sont trop souvent dans l’angle mort des problèmes du jour. On a besoin de mesures spécifiques pour cette population vulnérable et des mesures à long terme», affirme Monique Dionne, présidente régionale de l’AREQ Cœur (Mauricie) et Centre-du-Québec.

La tournée, qui mène l’AREQ à la rencontre de citoyens sensibles à la cause du bien-être des aînés dans pas moins de 10 régions, s’inscrit dans une vaste démarche de consultation lancée par l’Association en vue de son Congrès de l’année 2023. (LT)

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