Québec solidaire propose des solutions à la pénurie de main-d’oeuvre

Québec solidaire propose des solutions à la pénurie de main-d’oeuvre
Nancy Mongeau et Tony Martel portent les couleurs de Québec Solidaire dans la circonscription de Johnson et Drummond-Bois-Francs. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

ÉLECTIONS. Québec solidaire, sa candidate Nancy Mongeau dans Johnson et son candidat Tony Martel dans Drummond-Bois-Francs, remarque la grande préoccupation des électeurs des circonscriptions à propos de la pénurie de main-d’œuvre.

Que ce soit pour des emplois spécialisés reliés aux projets industriels, les services publics, le travail agricole, en milieu forestier, ou encore le secteur récréotouristique, le personnel se fait rare et limite le développement des entreprises ou la croissance démographique des municipalités.

Si certains intervenants semblent placer leurs espoirs en l’immigration, d’autres appellent à des mesures fiscales encourageant les aînés à faire un retour sur le marché du travail. Pour Nancy Mongeau et Tony Martel, ces propositions sont intéressantes, mais insuffisantes si elles ne sont pas combinées à d’autres, comme par exemple, la mise en place d’infrastructures d’accueil comme le logement, les services de garde, les services communautaires, etc. «Il ne s’agit pas non plus de répondre uniquement aux besoins du marché du travail. Pour que les nouveaux arrivants demeurent, il faut qu’ils s’attachent à un milieu, à une communauté accueillante et prompte à l’entraide», est-il indiqué par voie de communiqué.

Parmi les autres moyens de contrer la pénurie de main-d’œuvre, le candidat solidaire Tony Martel remarque aussi le besoin de formation, notamment en entreprise ou en milieu de travail. Une combinaison de formation en milieu scolaire et d’apprentissage en milieu pratique. «Les stages rémunérés comme le propose Québec solidaire sont aussi un bon moyen», a-t-il souligné.

Nancy Mongeau, candidate solidaire dans Johnson, soutient aussi que «ce qui est primordial pour Québec solidaire, c’est aussi d’humaniser le travail. En concertation avec les travailleuses et les travailleurs ainsi que les organisations qui les représentent, nous instaurerons progressivement la semaine de 35 heures de travail sans perte de salaire. Aussi, pour lutter contre l’insécurité économique et la précarité au travail, Québec solidaire s’engage à protéger les travailleuses et les travailleurs en interdisant le recours au lock-out et en étendant le droit de grève pour les travailleuses et les travailleurs».

«Une manière efficace d’amoindrir les conséquences négatives de la pénurie de main d’œuvre, c’est de rendre le travail plus humain et de mettre les travailleurs au cœur de nos préoccupations », a-t-elle terminé. (EL)

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