Une saison culturelle qui promet à la Maison des arts

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Par Emmanuelle LeBlond
Une saison culturelle qui promet à la Maison des arts
Le groupe Tocadéo a livré une performance sans faille lors du lancement de la saison culturelle de la Maison des arts. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Plus d’une vingtaine d’artistes se sont réunis mardi soir à la Maison des arts de Drummondville pour célébrer le lancement de la saison culturelle.

«La rentrée culturelle est le plus gros moment de l’année. On est dans un sentiment de grand bonheur et d’excitation. Le lancement de cette année a un cachet particulier étant donné qu’on n’a pas été en mesure de faire des événements comme on les aime à cause de la pandémie. Enfin, on peut se permettre d’avoir une salle pleine, tout en accueillant plusieurs artistes sur la scène et en vidéo», a indiqué la directrice générale Marie-Pierre Simoneau.

Léonie Gray a charmé le public avec sa voix envoûtante. (Photo : Ghyslain Bergeron)

C’est Christian Marc Gendron qui a ouvert la soirée avec un numéro haut en couleur. Le public a pu découvrir cet artiste qui est à la fois sympathique et généreux. Il sera d’ailleurs de passage à la Maison des arts le 25 novembre dans le cadre de son spectacle Piano Man 2.

L’humoriste Michelle Desrochers, le pianiste Simon Leoza et l’auteur-compositeur-interprète Tire le Coyote ont également foulé les planches de la salle Léo-Paul-Therrien, en montrant l’étendue de leur talent aux spectateurs.

Ensuite, ce fut au tour de Léonie Gray de prendre possession de la scène, en chantant l’une de ses compositions. Marie-Pierre Simoneau ne s’en cache pas, l’artiste fait partie de ses coups de coeur. «Pour moi, c’est une super découverte. Je trouve que sa proposition est rafraîchissante dans le paysage actuel. Elle a un son saoul, pop et jazz. Elle est dans la lignée des chanteuses comme Amy Winehouse. Sa voix est envoûtante.»

José Navas s’est emparé du célèbre «Winterreise» de Franz Schubert. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le danseur et chorégraphe José Navas a brillé de mille feux, alors qu’il a présenté un extrait du spectacle Winterreise. Il était accompagné par le pianiste Francis Perron et le ténor Emmanuel Hasler. Le trio s’est approprié cette œuvre du répertoire de la musique classique composée par Franz Schubert.

Les spectateurs ont été charmés par les anecdotes comiques de Philippe Laprise. La soirée s’est conclue en présence du groupe Tocadéo. Le quatuor a livré une performance sans faille en interprétant leur version de Ave Maria.

Une offre pour tous les publics

Plus de 150 spectacles sont au calendrier de la Maison des arts pour la saison 2022-2023. La salle Léo-Paul-Therrien accueillera les grands de la chanson québécoise comme Michel Rivard, Zachary Richard, Claude Dubois et Paul Piché. D’autres artistes feront un arrêt à Drummondville comme Martine St-Clair, Mario Pelchat, Marc Hervieux et Marc Dupré.

Philippe Laprise a fait rire les spectateurs avec des anecdotes comiques. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Marie-Pierre Simoneau mentionne que plusieurs spectacles à saveur festive font partie de la programmation. «On avait un souci de présenter des soirées qui vont faire bouger le public. On veut que les spectateurs dansent, chantent et s’amusent», soutient-elle, en précisant que Salebarbes, Les Cowboys Fringants et Bleu Jeans Bleus fouleront les planches de la Maison des arts.

Les cabarets sur scène sont de retour, que ce soit en humour, en chanson ou en musique. Quant à elle, la soirée 100% blues mettra en vedette le groupe Blackburn Brothers, le 29 avril.

Pas moins de 14 spectacles en théâtre seront présentés au courant de la saison à venir.

Soulignons que l’été prochain, la Maison des arts accueillera la pièce Le père Noël est une ordure. Monarque Productions fera revivre sur scène ce grand classique français dans une mise en scène signée par André Robitaille. Les spectateurs auront droit à une distribution de comédiens de grands talents, soit Jean-Michel Anctil, Mario Jean, Pierre-François Legendre, Claude Prégent, Josée Deschênes et Brigitte Lafleur.

Dans tous les cas, Marie-Pierre Simoneau soutient que tous les publics trouveront leur compte dans les spectacles proposés.

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