Un coup de foudre pour Drummondville

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Par Louis-Philippe Samson
Un coup de foudre pour Drummondville
Abdelali Ouezzani adore vivre à Drummondville, lui qui est arrivé il y a seulement un mois du Maroc avec sa conjointe. (Photo : Ghyslain Bergeron)

IMMIGRATION. Arrivé à Drummondville depuis à peine un mois du Maroc, Abdelali Ouezzani représente un idéal de l’intégration de travailleurs étrangers que veut faire la Société de développement de Drummondville (SDED). Celui-ci affirme sans retenue qu’il a vécu un coup de foudre pour sa région d’adoption.

Maintenant à l’emploi de CGI, à Drummondville, comme chargé de projet, M. Ouezzani caressait l’idée de s’installer au Québec depuis plusieurs années déjà. Lui-même francophone, le Québec devenait une destination de choix pour ce Marocain.

«J’avais ce projet, j’avais des amis qui étaient venus ici avant moi. Avec la pandémie, on avait plus de temps chez nous. Du coup, je me suis dit que j’allais relancer des projets que j’avais et je me suis mis sérieusement à préparer mon départ pour le Québec», a raconté Abdelali Ouezzani dans le cadre d’une conférence de presse organisée par la SDED.

Le processus n’a pas toujours été sans embuche pour ce nouveau résident de Drummondville. Ses démarches d’emploi sur les sites d’emplois généraux n’ont pas été fructueuses. C’est lorsqu’il a découvert l’entreprise CGI que ses actions ont porté leurs fruits. Une fois les premiers contacts faits avec l’entreprise et la confirmation de son embauche, le processus d’immigration a pu être enclenché.

«Il fallait préparer beaucoup de choses. En plus, le processus d’immigration, avec la pandémie, a pris 12 mois au lieu de 6 à 8 mois. Ça s’est passé de manière très fluide. Ce qui était dérangeant, c’était seulement l’attente, mais ce n’était la faute de personne. C’était seulement la procédure», a commenté le travailleur de 49 ans.

La SDED est rapidement entrée en contact avec M. Ouezzani et sa conjointe lorsque celui-ci a obtenu son permis de travail. L’organisme drummondvillois a donc donné un coup de main au couple pour trouver un logement qui leur convenait, ouvrir un compte bancaire, prendre une assurance habitation et ouvrir un compte client chez Hydro-Québec entre autres.

«La SDED nous a contactés dès que nous avons reçu le permis de travail pour savoir quand on comptait arriver au Québec. À ce moment, tout s’est enclenché. À notre arrivée, ils nous ont récupérés à l’aéroport de Montréal. Ça n’a pas de prix parce qu’on arrive d’un autre pays avec quelques valises, on sait que quelqu’un de bienveillant nous attend et nous amènera chez nous directement. Ça s’est merveilleusement bien passé. L’accueil que l’on a reçu est quelque chose de très important», a souligné Abdelali Ouezzani, qui souhaite ce genre d’accueil à tous ceux qui arrivent au Québec.

Depuis son arrivée, il y a environ un mois, le couple est tombé en amour avec la région drummondvilloise, tel un coup de foudre. «On adore Drummondville! On a visité d’autres régions, comme Montréal et Sherbrooke, durant les weekends. Chaque fois, on est tout contents de rentrer chez nous. Très vite, on s’est dit qu’on voulait rester ici parce que c’est vraiment ce que l’on veut. C’est calme, on est au centre de tout, on peut tout faire et on n’a pas les inconvénients des grandes villes», a-t-il déclaré.

Abdelali Ouezzani est devenu, non officiellement, un ambassadeur de la région auprès de ses connaissances marocaines. Il se fait un plaisir de les inviter à s’installer ici. «J’ai des amis, au Maroc, qui ont aussi le projet de venir au Québec. Je leur dis que c’est Drummondville où il faut venir. Il faut chercher du travail ici. Je le fais avec grand plaisir parce qu’on adore réellement», a conclu M. Ouezzani.

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