Une jeune femme de 21 ans trouve sa voie dans l’entrepreneuriat

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Par Marilyne Demers
Une jeune femme de 21 ans trouve sa voie dans l’entrepreneuriat
Alexia Maltais (Photo : Ghyslain Bergeron)

AFFAIRES. À 21 ans, Alexia Maltais est entrepreneure. Depuis près d’un an, elle est copropriétaire de Brodame, une entreprise qui se spécialise en broderie sur vêtements. Déjà, elle est prête à ouvrir son local au centre-ville.

Alexia Maltais savait depuis le secondaire qu’elle voulait s’inscrire au programme de soins infirmiers. Pourtant, à la première année du programme, elle a déchanté. «Je n’étais pas bien dans ce programme-là. Quand je me suis rendu compte que ce n’était pas ce que je voulais faire, j’ai frappé un mur. J’ai pris un an pour réfléchir à mon futur. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Enrick Basaneze, qui possède ses propres entreprises depuis déjà quelques années. C’est lui qui m’a introduit au monde de l’entrepreneuriat», raconte-t-elle.

Malgré son jeune âge, Enrick Basaneze est bien connu dans le milieu drummondvillois. Lorsqu’il était âgé de 16 ans, il a pris la décision de devenir son propre patron. «Enrick, c’est une personne qui veut toujours aider les autres. Il les encourage dans leur passion. Comme il a réussi en affaires, il veut montrer aux autres qu’ils peuvent réussir aussi», commente Alexia Maltais.

«Avec sa compagnie de vêtements Prône, il m’a montré comment ça fonctionnait, comment utiliser les machines pour broder les vêtements. Je m’impliquais de plus en plus. Avec le temps, on a voulu faire profiter d’autres entreprises de ce service», ajoute-t-elle.

Alexia Maltais et Enrick Basaneze ont décidé de s’associer. Le 5 février prochain, Brodame fêtera son premier anniversaire. Et d’ici deux mois, l’entreprise aura pignon sur la rue Lindsay.

Alexia Maltais, copropriétaire de Brodame. (Photo: Ghyslain Bergeron)

«On aura une partie pour la boutique, une autre pour la production et des bureaux pour accueillir des clients. L’entreprise va bien, ça grossit. On s’est fait connaître surtout avec les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille», soutient Alexia Maltais, qui cumule les tâches reliées à la production, au marketing, à l’inventaire et à la gestion des commandes.

Si elle avoue que devoir faire sa place en tant que jeune entrepreneure représente un défi, elle est bien déterminée à y arriver. Pour le reste, elle n’y voit que du positif. «Un des avantages de l’entrepreneuriat, c’est la liberté. Tu peux faire tes propres règles, gérer ta business comme tu le veux. Et avec Enrick, on est pas mal d’accord sur toute la ligne», fait-elle savoir.

Voir grand
La copropriétaire de Brodame dit recevoir des commandes de partout à travers la province, tant d’entreprises que de particuliers. «On offre les deux volets. On a des modèles préfaits, mais il y a aussi un volet personnalisé. La broderie, c’est un art. C’est presque illimité ce que tu peux faire. Je suis d’avis que chaque personne peut s’exprimer par ses vêtements», souligne Alexia Maltais.

«Souvent, les entreprises qui font de la broderie demandent une quantité minimale pour pouvoir commander. Nous, on offre l’option de commander un seul vêtement. C’est aussi ce qui nous distingue», ajoute-t-elle, précisant avoir des contrats en sous-traitance pour la sérigraphie.

Pour le futur, le duo derrière Brodame a plusieurs projets en tête. «On veut franchiser l’entreprise à moyen long terme. On aimerait en avoir un peu partout au Québec. Aussi, actuellement, on fait affaire avec des fournisseurs du Canada. À plus long terme, on aimerait avoir nos propres vêtements et devenir un fournisseur. On voit en grand. On est là pour rester», conclut la jeune entrepreneure, confiante.

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