Les quatre nouveaux visages des Voltigeurs

Les quatre nouveaux visages des Voltigeurs
Lane Hinkley, Sam Oliver, Gabriel Jackson et Jacob Goobie sont débarqués à Drummondville au cours des derniers jours. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le visage des Voltigeurs a passablement changé durant la dernière période des transactions. Rencontre avec les nouveaux venus Jacob Goobie, Sam Oliver, Lane Hinkley et Gabriel Jackson, qui ont fait leur arrivée à Drummondville au cours des derniers jours.

Acquis dans l’échange envoyant Francesco Lapenna aux Islanders de Charlottetown, Jacob Goobie est conscient qu’il a de grands souliers à chausser. Le gardien de 18 ans originaire de la région d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, est le nouvel homme de confiance devant le filet des Voltigeurs.

«Je suis vraiment excité d’arriver ici. Les Voltigeurs forment une bonne équipe. En les affrontant plus tôt cette saison, j’ai pu voir tout le talent et l’éthique de travail qu’ils ont. L’équipe est très prometteuse. Je pense qu’on peut surprendre dès la deuxième moitié de saison», a commenté Goobie lors d’une entrevue virtuelle.

Jacob Goobie. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Disputant déjà une troisième campagne dans la LHJMQ, Goobie a fait partie du programme de Hockey Canada dans le cadre du Défi mondial des moins de 17 ans en plus de participer au tournoi de la coupe Telus avec les Macs d’Halifax en 2019.

«J’ai emmagasiné beaucoup d’expérience ces dernières années. À Charlottetown, j’étais très bien entouré. Je dois beaucoup à notre entraîneur des gardiens ainsi qu’à mes coéquipiers. J’ai appris beaucoup de choses auprès de mes partenaires gardiens que je tente d’appliquer dans mon jeu», a expliqué celui qui a déjà établi les bases d’une solide relation avec son nouvel adjoint, le jeune Riley Mercer.

À 5 pieds, 10 pouces et 168 livres, Goobie n’est pas bâti dans le moule des gardiens format géant tant recherchés dans la LNH. Sa combativité lui permet toutefois de se démarquer.

«Je suis plus petit, mais je bataille pour chaque rondelle. Je suis très compétiteur. J’essaie toujours de faire l’arrêt, même sur le troisième ou quatrième retour. J’aime aussi jouer la rondelle», a expliqué celui qui arborera le numéro 33 chez les Voltigeurs.

Ayant grandi en encourageant les Canadiens de Montréal, Jacob Goobie est un grand admirateur de Carey Price. Il compare toutefois son style à celui du Finlandais Jusse Saros, des Predators de Nashville. «C’est un gardien plus petit, mais comme moi, il est très rapide. Il bataille sur chaque lancer», a souligné le jeune anglophone, qui souhaite faire du français sa langue seconde.

Oliver s’inspire d’Horvat et Bergeron

Également obtenu dans la transaction avec les Islanders, Sam Oliver vient gonfler les rangs de la filière des Maritimes des Voltigeurs, qui compte désormais neuf joueurs. L’attaquant de 17 ans dispute une deuxième saison dans la LHJMQ après avoir été un choix de second tour au repêchage de 2020.

Sam Oliver. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Je suis excité. Je me joins à un excellent groupe de joueurs et d’entraîneurs. J’ai vite constaté que tout le monde est très sérieux et dédié envers l’équipe. Il y a beaucoup d’attention portée aux détails. C’est vraiment spécial. Il y a plusieurs jeunes joueurs talentueux, mais aussi de bons vétérans», a affirmé le nouveau numéro 47 des Voltigeurs.

Le centre de 5 pieds, 10 pouces et 177 livres se décrit comme un joueur complet. «J’ai un bon QI hockey. J’aime jouer de façon rapide et sur les 200 pieds de la patinoire. Je suis responsable dans ma zone, mais en même temps, j’amène de l’offensive sur la table», a dit celui qui s’inspire de Bo Horvat, des Canucks de Vancouver, et de Patrice Bergeron, des Bruins de Boston.

«Ce sont des centres efficaces dans les deux sens de la patinoire. Ce sont aussi de bons leaders qui véhiculent de bonnes valeurs.»

Natif de Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, Sam Oliver a déjà fréquenté une école francophone. «Ma mère vient du Québec. J’ai de bonnes bases en français. Ça commence déjà à me revenir quand je parle avec ma nouvelle famille de pension», a-t-il raconté.

Nouveau départ pour Hinkley

Réclamé dès le 16e rang de la première ronde au repêchage de 2020, Lane Hinkley a demandé un échange au Titan d’Acadie-Bathurst dernièrement. Le prometteur défenseur de 17 ans s’est dit ravi d’aboutir à Drummondville.

Lane Hinkley. (Photo d’archives, LHJMQ)

«Je sentais que je pouvais en faire plus que ce qu’on voyait à Bathurst. Je voulais obtenir une nouvelle opportunité et montrer ce dont je suis capable. Je suis excité d’obtenir ce nouveau départ ici. Je me joins à une excellente jeune brigade défensive. Le futur s’annonce brillant pour notre équipe», a affirmé le jeune homme natif du Cap-Breton, qui a grandi à Moncton avant de compléter son hockey mineur dans la région de Toronto.

Chez les Voltigeurs, l’arrière de 6 pieds, 2 pouces et 216 livres arborera le numéro 8. «Je suis un défenseur complet dans les deux sens du jeu. Je suis fiable défensivement et je peux apporter de l’offensive. J’aime aussi jouer de façon physique. C’est une grosse partie de mon jeu.»

Jackson, le grand frère

Acquis en retour de Liam Kidney, Gabriel Jackson en sera quant à lui à sa cinquième équipe dans la LHJMQ après des arrêts à Rimouski, Gatineau, Boisbriand et Victoriaville. Le vétéran défenseur originaire de Québec complètera le trio de joueurs de 20 ans des Voltigeurs avec Jacob Dion et Édouard Charron.

Reconnu pour son leadership, le nouveau numéro 23 des Rouges veut agir comme un grand frère pour les jeunes arrières Maveric Lamoureux, Matteo Rotondi et Marc-Olivier Beaudry. Selon les calculs du journaliste Stéphane Leroux, de RDS, les Voltigeurs constituent d’ailleurs l’équipe la plus jeune de la LHJMQ avec une moyenne d’âge de 17,6 ans.

«Je veux amener de la stabilité au sein de notre jeune défensive. Je veux être un défenseur difficile à jouer contre», a exprimé l’athlète de 6 pieds, 3 pouces et 186 livres. Je veux aussi être un modèle pour les jeunes. Je suis un gars qui montre l’exemple en donnant toujours la petite coche de plus chaque jour. C’est de cette façon que tu réussis à embarquer tout le monde avec toi.»

«Je pense qu’en raison de notre inexpérience, les gens vont nous sous-estimer. On est une équipe jeune, mais on est bourrés de talent. Les gars ici sont des compétiteurs. Je suis convaincu qu’on est capable de causer des surprises», a ajouté Jackson, qui a déjà côtoyé Alexis Morin et Alexandre Guérard chez le Blizzard du Séminaire Saint-François.

Après une pause des Fêtes prolongée en raison de la pandémie, les joueurs des Voltigeurs ont enfin pu renouer avec l’entraînement cette semaine sur la glace du Centre Marcel-Dionne. La LHJMQ a néanmoins repoussé son retour au jeu jusqu’au 1er février. Le dernier match de l’équipe remonte au 18 décembre.

«Ça me fait drôlement penser à l’année passée, quand on n’avait pas joué pendant plusieurs semaines. Ce n’est pas le scénario idéal. Les pratiques nous rapprochent d’un retour au jeu, mais ce n’est pas pareil. On a tous très hâte de jouer un vrai match», a conclu Gabriel Jackson, qui aspire à faire le saut dans le hockey professionnel dès la saison prochaine.

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