Les travaux de réaménagement de Marie-Rivier s’amorceront bientôt

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Par Emmanuelle LeBlond
Les travaux de réaménagement de Marie-Rivier s’amorceront bientôt
Les classes modulaires à l’école Marie-Rivier seront éventuellement retirées. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Si plusieurs chantiers d’envergure ont été finalisés cet été sur le territoire du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC), les prochains mois s’annoncent tout aussi chargés, avec l’arrivée de nouveaux projets, comme les travaux de rénovation à l’école secondaire Marie-Rivier, menant au retrait des classes modulaires.

Le secteur de l’alimentation, qui était établi depuis les années 70 à l’école Marie-Rivier, a tout récemment déménagé sur la rue des Écoles, laissant plusieurs espaces disponibles. Sur le site de l’établissement scolaire, des classes modulaires avaient été aménagées, en 2020, afin de répondre au besoin de la clientèle étudiante.

«On va rénover les espaces vacants pour accueillir plus d’élèves dans l’école. À moyen long terme, on pourra se départir des modulaires qui sont à l’école Marie-Rivier. On va donner le contrat le 26 octobre au conseil d’administration et par la suite, les travaux vont pouvoir commencer. Au départ, le projet était estimé environ à 4 millions de dollars», indique le directeur général du CSSDC, Lucien Maltais. Lorsque les rénovations seront complétées, entre 180 et 200 élèves pourront réintégrer l’établissement scolaire.

En parallèle, la nouvelle école secondaire dans le quartier Saint-Nicéphore lèvera bientôt de terre. M. Maltais confirme que la prochaine étape est la construction des fondations. Rappelons que la mise en service sera en 2024-2025.

Les travaux de l’école primaire des 2 Rivières à Saint-Lucien sont en cours, dans le but d’accueillir un total de 200 élèves pour décembre 2022 ou le début de l’année 2023.

Écoles primaires à venir

Pour répondre à la demande, la construction de nouvelles écoles primaires est à prévoir, d’ici les prochaines années. «Ça fait quelques années que le gouvernement a mis en place les maternelles quatre ans. La volonté était que d’ici 2024-2025, la moitié de notre clientèle susceptible d’avoir la maternelle quatre ans soit accueillie dans nos bâtisses.»

«On ne sera pas en mesure de le faire par le fait qu’on manque d’espace. Cette année, on va encore faire des demandes pour de nouvelles écoles primaires et des agrandissements de d’autres», complète M. Maltais.

L’an dernier, le CSSDC avait adressé deux demandes au ministère de l’Éducation concernant la construction d’écoles primaires. Elles ont été rejetées. «Cette année, on va ajuster notre stratégie. Maintenant, ça appartient au conseil d’administration de décider. On repart à zéro», conclut-il.

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