ÉLECTIONS. Jean-Philippe Tessier est candidat indépendant dans le district 6, à Drummondville. S’il est élu, il entend représenter de «façon proactive» les intérêts des citoyens.
Pour ce faire, le trentenaire natif de Drummondville se servira de son bagage communautaire, ses expériences sociales de même que de ses compétences relationnelles.
«Depuis un peu plus de quinze ans déjà, j’ai acquis de l’expérience dans le monde de la représentation, du service-conseil et de la gestion de projet, c’est pourquoi ce rôle de conseiller municipal me parle beaucoup, indique-t-il d’emblée. Je me suis impliqué dans différentes causes sociales et activités-bénéfices au cours de ma vie, entre autres, lors de la commission sur le développement du centre-ville avec Roberto Léveillé et Alexandre Cusson, lors de différentes activités de socio financement avec le Club entrepreneurs étudiants du Cégep ou en amassant des dons vestimentaires pour les plus démunis lors d’activités organisées. Même si je suis une recrue dans le monde de la politique municipale – bien que je m’y intéresse depuis longtemps – je considère que je suis vétéran dans d’autres domaines, ce qui sera un atout».
Auparavant employé pour le Regroupement interculturel de Drummondville (intro), Jean-Philippe Tessier est maintenant chargé de projet pour l’organisme Le Carrefour d’Entraide Drummond et Les Cuisines collectives.
Pour lui, l’écoute et la communication sont des qualités indispensables que doit posséder un conseiller municipal.
«Je ne parle pas la langue des politiciens, je parle la langue des citoyens. En ce sens, je vais toujours communiquer avec transparence et humilité avec les résidents lors du futur mandat. Selon moi, que ce soit en amour, en affaire ou en politique municipal, l’écoute est primordiale et je suis déterminé à prêter une oreille attentive à chacune des occasions qui se présenteront à moi et j’ai très hâte d’aller à la rencontre de la communauté. De plus, en tout respect et bienveillance, j’ai bien l’intention d’instaurer dans le district des séances d’information collectives de façon bimensuelle, dans le but de générer des idées et des propositions constructives. La communication, c’est l’élément clé!», propose-t-il.
Par ailleurs, l’aspirant candidat se dit très concerné par la protection de l’environnement.
«L’environnement s’inscrit en capitale à Drummondville et c’est pourquoi, pour des considérations environnementales, j’ai pris la décision de ne pas installer de pancartes électorales dans le district 6. C’est un choix personnel, car c’est très polluant. C’est certain que ce n’est pas mon geste qui va changer les choses, mais c’est un clin d’œil que je fais à la génération présente et future, qui coïncide avec mes valeurs et ce que je veux instaurer. Je vais opter pour d’autres stratégies de communication, notamment les réseaux sociaux, d’autres moyens tangibles tout en redoublant d’ardeur sur le terrain, lors du porte-à-porte», précise-t-il.
Le bien-être des familles et des aînés, l’intégration des nouveaux arrivants et les arts et la culture figurent parmi ses préoccupations.
«Je tiens à remercier William Morales qui a fait un travail colossal durant les huit dernières années et qui me fait une belle passe sur la palette présentement. J’aurai la chance de travailler en synergie avec lui durant la présente campagne et de bénéficier de ses conseils face aux enjeux actuels du district 6», fait-il savoir.
La candidate de l’équipe Carrier Beatriz Acosta est également candidate dans le district 6.
