Drummondville, là où tout a commencé

Drummondville, là où tout a commencé
Hugo Houle (à droite) à l’âge de 15 ans lors d’une course sous les couleurs du club Vélocité Drummond, en 2006. (Photo : archives L'Express)

CYCLISME. Ayant vécu à Drummondville pendant quelques années, à moins de 30 minutes du domicile familial de Sainte-Perpétue, Hugo Houle demeure attaché à sa ville d’adoption.

«C’est là que tout a commencé pour moi. Je me rappelle de mes entraînements à la piscine du Centre culturel. Le Triathlon Cascades, c’est là où j’ai fait mes débuts dans le sport. Dès le départ, la communauté de Drummondville m’a supporté. Les gens m’ont toujours accompagné dans mon cheminement», raconte le cycliste professionnel.

Ayant vu l’entreprise québécoise Premier Tech se joindre à l’équipe Astana dernièrement, Hugo Houle souhaite d’ailleurs s’impliquer afin de développer la relève cycliste d’ici.

Hugo Houle lors d’un passage dans les bureaux de L’Express en 2011. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«C’est important pour moi d’aider la prochaine génération de coureurs, explique-t-il. Avec Premier Tech, on a un projet pour que de jeunes cyclistes viennent s’entraîner en Europe. Ce sont eux qui vont peut-être prendre ma place au sein de l’équipe un jour. On veut créer quelque chose pour leur faciliter l’accès au cyclisme professionnel.»

«La présence de Premier Tech apporte une touche de la maison et une vision différente au sein de l’équipe, ajoute-t-il. Le plus dur dans ce milieu, c’est souvent de trouver le financement. Avec le support d’une telle entreprise, on peut arriver à de belles choses. Je suis certain que l’équipe va continuer à progresser.»

Aujourd’hui âgé de 30 ans, Hugo Houle a grandi en tant qu’athlète, mais spécialement en tant qu’individu depuis qu’il a quitté le Québec.

«Le fait d’être expatrié si jeune, ça m’a donné une perspective différente sur le monde. J’ai beaucoup évolué. J’ai beaucoup appris. En travaillant avec des gens de différentes cultures, j’ai développé plusieurs qualités au niveau du travail d’équipe. En étant Canadien, je suis souvent seul de mon clan, mais c’est souvent moi qui fais le lien entre tout le monde. J’ai pu développer mon leadership.»

Hugo Houle lors du championnat mondial de cyclisme sur route de 2020, à Imola, en Italie. (Photo : Rob Jones/Canadian Cyclist)

Toutes ces aventures vécues au fil des ans lui ont permis de progresser. «Encore aujourd’hui, je continue à apprendre et à m’améliorer au quotidien. Je me sens privilégié d’avoir eu la chance de vivre tout ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant.»

En couple avec une Québécoise, Hugo Houle envisage de continuer à pédaler sur le circuit mondial au moins jusqu’à l’âge de 34 ans. «C’est un deal que j’ai avec ma copine. Je continue jusqu’en 2024, avec l’intention de participer aux Jeux olympiques de Paris. Après, on verra où j’en serai rendu dans ma carrière et quelles seront les opportunités devant moi», conclut le cycliste globe-trotteur.

N’ayant pas mis les pieds au pays depuis maintenant deux ans en raison de la fermeture des frontières, Hugo Houle entend profiter des prochains championnats canadiens pour visiter ses proches. Cette compétition devrait se dérouler en Beauce, au début du mois de septembre.

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