TRIBUNE LIBRE. Les comptes rendus des dernières séances du conseil laissent entrevoir une nette division sur le plan des valeurs.
Certes un moment pour apprécier les programmes développés au cours des administrations précédentes. Réjouissons-nous de l’initiative de la mairesse Francine Ruest-Jutras en matière d’infrastructure culturelle. Peut-on croire que notre officier en charge, élu par défaut, aurait privilégié une bibliothèque à une canopée de goudron?
La Promenade Rivia va-t-elle devoir partager sa plateforme avec les motos?
Soyons positifs et gardons espoir. Notre premier magistrat évitera de déambuler avec ses marmots lors de la soirée des citrouilles. Comportement exemplaire en ces temps de pandémie. Un heureux changement d’attitude avec la séquence du bar Le St Zeph.
Le chef de file, à l’hôtel de ville, a le mérite de soulever le dossier des règlements d’urbanisme. Des points tatillons appellent certes des révisions appropriées. Mais l’écoute des professionnels de la gestion urbaine est le premier devoir d’un élu municipal.
On comprend bien la réticence des trois conseillers à donner leur accord au PTI. Ils font preuve de sagesse, se rangeant dans le clan des fourmis de la célèbre fable. La fontaine financière des gouvernements supérieurs va se tarir avec les déficits successifs dus à la pandémie.
Les conseillers ont un devoir de recherche et d’analyse. Ils doivent s’en remettre à leur bon jugement et suivre la voie de la raison. L’intérêt des citoyens demeure au centre de leur préoccupation et n’a pas à suivre les cabrioles d’un maitre de piste.
L’Express nous informait que le maire n’a pas les pistes cyclables et la végétation urbaine en odeur de sainteté. Il a plutôt un stationnement en gradins au centre de sa réflexion.
Drummondville veut-elle s’épanouir en ville d’avenir ou se régénérer sur le modèle du siècle précédent?
Michel Lemay, citoyen de Drummondville
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