Paul Bagel ou l’inspiration familiale

Photo de Ghyslain Bergeron
Par Ghyslain Bergeron
Paul Bagel ou l’inspiration familiale
Mathieu Gauthier et Éric Landry sont les copropriétaires de Paul Bagel. (Photo : Ghyslain Bergeron )

AFFAIRES. Après quelques semaines de mystères, Paul Bagel a enfin dévoilé sa vraie identité. Les entrepreneurs Mathieu Gauthier et Éric Landry ont lancé l’entreprise spécialisée en bagels, jeudi midi, dans les locaux de Rose Drummond, à Drummondville.

C’est à la mi-juillet que Paul Bagel, inspiré du nom du grand-père paternel, a lancé l’intrigue sur Facebook. Il n’en fallait pas plus pour que les commentaires affluent. «Ça crée un engouement! Je ne m’attendais pas à ça. Les gens étaient curieux et la demande était forte. J’ai déjà offert des bagels sur le menu du midi de mon restaurant et c’était populaire, alors je savais qu’on tenait un bon filon», a lancé d’entrée de jeu Mathieu Gauthier qui est aussi propriétaire du restaurant Le Rachel.

Avec son partenaire d’affaires, Éric Landry (La langue fourchue – traiteur) ils ont développé le produit qui se veut une signature locale et unique à la région.

Les bagels de Paul Bagel.

«Je suis un bon consommateur de bagels et nous avons fait quelque chose de différent qui sera d’une grande qualité que l’on ne pourra retrouver en ville, a-t-il ajouté. L’idée m’est venue quand une étudiante en pâtisserie travaillait pour moi et que je voulais lui donner toutes ses heures de travail. C’est donc là-dessus qu’on a établi la façon de faire. De plus, j’ai impliqué dans les tests Benjamin, un autre étudiant, qui vit avec une condition particulière d’autisme.»

En raison de la crise sanitaire actuelle, Paul Bagel envisage d’avoir pignon sur rue seulement au printemps 2021 ou selon l’évolution des conditions qui prévaudront à ce moment. Déjà, des locaux commerciaux ont été ciblés.

«Nos deux premiers bagels (sésame ou plein goût) seront en vente chez Rose Drummond et au comptoir de La Langue fourchue du Marché public. D’autres saveurs verront le jour dans les prochaines semaines, le temps de terminer nos essais. De plus, nous sommes en discussion avec d’autres distributeurs», a précisé M. Gauthier.

La fabrication s’effectue, pour le moment, dans une cuisine commerciale d’un organisme de Drummondville. Le principal intéressé aimerait profiter d’une inclusion sociale au sein de son entreprise.

La livraison sera ajoutée sous peu à l’offre de Paul Bagel.

«J’aimerais offrir un emploi à Benjamin (Blanchette) et d’autres personnes avec des conditions spécifiques. Ils sont bons et ils se sentent valorisés dans l’accomplissement des tâches qui leur sont demandées. C’est un beau projet qui risque de faire des petits», a-t-il expliqué en conclusion.

Partager cet article