Le Rachel : une table en mémoire de sa grand-mère

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Par Ghyslain Bergeron
Le Rachel : une table en mémoire de sa grand-mère
Mathieu Gauthier, au cœur des rénovations, réalisera son rêve d’ouvrir un restaurant avant ses 30 ans. (Photo : Ghyslain Bergeron)

RESTAURATION. Il s’était fait la promesse d’ouvrir son restaurant avant l’âge de 30 ans. En 2019, quelques semaines avant la date butoir, Mathieu Gauthier réalisera son rêve : posséder un restaurant à son image qui honorera sa grand-mère, une dame qui proposait de grandes tablées quand il était petit.

Le cuisinier de 29 ans œuvre dans le domaine depuis plusieurs années. Plongeur à ses débuts au défunt restaurant Mr. Poutine, il a commencé à apprécier le métier en travaillant dans des cantines et des chaînes de restaurant, pour finalement trouver une niche aux Terrasses de la fonderie et, dans les dernières années, au Baboune.

«J’ai fait un cours en pâtisserie et de cuisine à Montréal. J’ai vraiment touché à tout dans le domaine culinaire et mes stages en entreprise m’ont permis d’approfondir mes connaissances en fromage. J’ai aussi acquis beaucoup d’expérience lors de mon passage Chez L’Épicier, un réputé restaurant de la métropole», a-t-il expliqué.

Actuellement en train de former son équipe, il compte bien s’entourer de gens d’expérience. «Je connais de bons cuisiniers, mais aussi dans l’univers de la sommellerie. J’ai plein d’idées, je verrai ce que je ferai avec les gens recrutés», a ajouté M. Gauthier.

Sans dévoiler l’orientation culinaire qu’il compte adopter, Mathieu Gauthier sait comment il va le faire.

«Ce sera simple et authentique, comme chez ma grand-mère! Je vais travailler avec des produits locaux et j’aurai un potager sur le toit de l’édifice. Ça va assurer la traçabilité des produits et je compte faire la même chose avec mes viandes, mes poissons. Quand le serveur va expliquer que le cochon a été élevé à Durham-Sud, nourri avec du grain naturel et qu’il aura vieilli dans un enclos sauvage, le client va vraiment être assuré d’avoir le produit le plus frais possible dans son assiette», a précisé le cuisinier drummondvillois.

La cuisine sera à aire ouverte et le décor chaleureux avec des tables en pin faites sur mesure. La salle à manger sera modulable, ce qui permettra de faire de grandes tablées de 15-20 personnes, comme dans le bon vieux temps où les grandes familles se réunissaient pour fêter.

Le restaurant d’une cinquantaine de places devrait ouvrir vers le milieu de février 2019 au 235, rue Heriot, à même les Terrasses Saint-Frédérick.

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