Le meilleur… et le pire (Tribune libre)

Le meilleur… et le pire (Tribune libre)
Opinion d'un lecteur (Photo : Depositphoto)

TRIBUNE LIBRE. J’ai vécu une expérience que je tiens absolument à vous partager.

Il s’agit du meilleur et du pire en matière de prévention des virus dans des commerces de Drummondville. Je recommande à chacun de vivre le premier et d’éviter le second.

Chez CPC, beaucoup de soins sont pris pour que les consommateurs se sentent en sécurité. Depuis la désinfection des mains à l’entrée, de même que celle des paniers, la chaîne de prévention est remarquable.

Les membres du personnel sur le plancher portent un masque, en cas d’interaction. C’est indispensable. Bien sûr, les caissières sont bien protégées et le nettoyage du comptoir entre chaque client est effectué. Les flèches directionnelles au plancher existent çà et là, mais l’accès aux caisses est très réglementaire.

Mais surtout, le nombre de clients évoluant à l’intérieur est limité.

Cette mesure est absolument nécessaire, d’autant plus qu’une minorité de clients portent le masque et se soucient plus ou moins de la distanciation.

Convenons qu’avec un panier, il y a une certaine distance implicite.

Ainsi, chez CPC, on a compris qu’il faut obliger chaque client à s’équiper d’un panier et que celui-ci sera disponible dès qu’un client quitte et que ledit panier a été désinfecté.

Ce que certains ont compris, d’autres l’ignorent ou tolèrent mal les files d’attente.

Aujourd’hui, le pire exemple est celui de Canadian Tire, ici même à Drummondville.

Entre qui veut, après avoir eu du désinfectant pour les mains et la consigne de respecter le 2 mètres de distanciation. Quelques flèches au sol.

Puis, c’est l’improvisation pour les clients, avec ou sans panier, pour la très grande majorité sans masque.

Les employés sur le plancher ne portent pas de masque et ne respectent pas systématiquement le 2 mètres. Personne pour faire des rappels de consigne.

Dans ces conditions limites, comment justifier qu’aucun contingentement n’existe au niveau du nombre?

On se croirait presque sur un terrain de jeu.

Drummondville est-il exempté de la propagation du virus?

Sommes-nous en voie de préparer la seconde vague?

Une seconde vague, non plus dans les CHSLD, mais dans la population en général.

Il est encore temps de se secouer et d’agir intelligemment.

Le port du masque par respect des autres, une discipline à s’imposer personnellement pour la protection de tous.

Il est impérieux de reprendre les efforts de conscientisation, entre autres, dans les commerces. Sans oublier de faire un suivi, sans suivi, pas d’apprentissage. C’est une question d’éducation.

Un topo journalistique sur la diversité des mesures appliquées ici et là serait également le bienvenu. Comment notre ville s’adapte-t-elle en ces moments difficiles? Quel est le niveau de sécurité offert par chaque commerce? Où se sentir plus en confiance?

Un autre bel exemple est celui du marché public ,où là encore, le nombre de clients est contingenté et les rappels assurés en tout temps.

À titre de citoyenne, je suis fière par moments de nos comportements responsables.

Malheureusement, ceux-ci sont complètement anéantis par l’irresponsabilité de certains.

Des corrections s’imposent et vous êtes un rouage important de cette transformation.

Faire mieux est à la portée de tous.

Ensemble, nous y arriverons.

Monique Courchesne, citoyenne (Drummondville)

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