SANTÉ. Malgré la pandémie, la Maison René-Verrier maintient ses soins palliatifs à domicile pour les personnes vivant leurs derniers jours à la maison, avec leur famille.
Avec différents intervenants, la maison de soins palliatifs de Drummondville se déplace auprès des personnes en fin de vie. «Quand on entre dans une maison privée, on entre dans une famille. Il y a des rencontres moins évidentes, mais ce sont souvent celles-là qui sont les plus riches. C’est plus qu’un travail, c’est faire œuvre utile», témoigne Sylvie Fortin, accompagnatrice pour les soins à domicile à la Maison René-Verrier depuis six ans.
Bien que les services demeurent, des mesures ont dû être appliquées durant les soins à domicile, pandémie oblige. «On ne peut plus toucher pour rassurer, mais c’est d’être présent, être à l’écoute. Avec nos masques, c’est d’avoir des photos sur nous pour qu’ils voient un vrai visage», indique-t-elle.
Si les services sont essentiels pour les patients, ils le sont aussi pour les aidants naturels. «Avec le confinement, les sorties sont restreintes. À ce moment-là, l’accompagnement permet d’avoir une personne avec qui communiquer. Ça leur permet de parler avec quelqu’un, entre autres si le proche est atteint d’Alzheimer ou de perte cognitive, par exemple», soutient Mme Fortin.
Durant la crise, celle-ci a été témoin de la vague de solidarité au sein de la communauté. «La voisine d’un proche aidant est venue cogner à la porte pendant que j’y étais. Elle a offert son aide pour aller à l’épicerie. Au début, l’homme a refusé. Puis, il a changé d’idée et a accepté l’aide. C’est beau de voir cette entraide», raconte-t-elle.
Chaque année, une centaine de familles reçoit les services à domicile de la Maison René-Verrier.
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