Drummondville veut exproprier Bain-Hür et un immeuble à logements

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Par Marilyne Demers
Drummondville veut exproprier Bain-Hür et un immeuble à logements
La Ville veut exproprier Bain-Hür et un immeuble à logements pour y ériger sa nouvelle usine de traitement d’eau potable. (Photo : Capture d'écran)

DRUMMONDVILLE. La Ville souhaite ériger sa nouvelle usine de traitement d’eau potable à proximité de celle déjà existante. Elle devra cependant exproprier le commerce Bain-Hür ainsi que l’immeuble à logements voisin de celui-ci.

Des discussions se sont amorcées à l’automne 2018 avec le propriétaire des lieux. Une offre d’achat a officiellement été déposée en mars 2019. «On espérait une vente de gré à gré, mais on n’a pas eu de réponse», mentionne le maire de Drummondville, Yves Grondin.

Il y a quelques mois, la Ville a décidé d’entreprendre des procédures d’expropriation. L’autorisation d’entreprendre des procédures d’expropriation a été adoptée à la séance du conseil municipal lundi soir. «On était rendu à déposer des offres formelles. On voyait l’échéancier arriver», poursuit l’élu.

Le propriétaire de Bain-Hür et de l’immeuble à logements a été avisé des démarches en cours. Si la Ville obtient le feu vert du Tribunal administratif du Québec, ce dernier pourrait recevoir des compensations financières. «Ça n’empêche pas qu’entre temps, on peut encore s’entendre de gré à gré. Il peut y avoir des négociations en parallèle», avance le directeur général de Drummondville, Francis Adam.

Rappelons que la construction de la nouvelle usine de traitement d’eau potable doit débuter en 2021. Les travaux devraient se terminer à l’automne 2023. La mise en route est prévue en février 2024.

Actuellement, la firme Stantec Experts-conseils poursuit la conception des plans et devis. La Ville prévoit construire la nouvelle usine sur les deux terrains qu’elle veut exproprier ainsi que sur une partie du stationnement de l’usine actuel.

Une fois la nouvelle usine réalisée, le bâtiment existant sera démoli. Comme l’usine présentement située sur la rue Poirier sera en opération pour encore quatre ans, des travaux d’entretien s’élevant à 452 000 $ seront effectués au cours de 2020.

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