Les espoirs des Voltigeurs anéantis

Les espoirs des Voltigeurs anéantis
Les Voltigeurs ont été écrasés 60-0 par les Cavaliers, dimanche, à Saint-Lambert. (Photo : Vince Amato, Cavaliers du Collège Champlain)

FOOTBALL. Les Voltigeurs espéraient encore se tailler une place en séries éliminatoires, dimanche, en débarquant au parc Seaway de Saint-Lambert. Les Cavaliers du Collège Champlain se sont toutefois chargés de les ramener sur terre en leur infligeant une cuisante défaite de 60-0.

Condamnés à gagner le match plus important de leur saison, les représentants du Cégep de Drummondville ont été victimes de sept interceptions, dont quatre ont mené directement à un touché de l’adversaire. Après la première demie, le pointage était de 53-0. La deuxième portion de la rencontre a été disputée à temps continu.

«On a pourtant bien commencé le match. On a traversé le terrain jusqu’à la ligne de dix, mais on a lancé une interception pour un touché de l’adversaire. Ce fut l’histoire du match», a résumé l’entraîneur-chef Patrice Marcoux.

La marque était de 53-0 après la première demie. (Photo : Vince Amato, Cavaliers du Collège Champlain)

«Notre attaque a bien bougé le ballon, sans toutefois capitaliser quand on arrivait près de la zone des buts. Toutes ces interceptions nous ont empêchés de prendre notre rythme. Ça a coupé les jambes de tout le monde», a-t-il poursuivi.

Pendant que l’attaque des Cavaliers totalisait des gains aériens de 250 verges, le quart-arrière Guillaume Précourt a été victime de cinq interceptions. Le vétéran de 19 ans a réussi 12 passes en 24 tentatives pour des gains aériens de 177 verges avant d’être remplacé par Marc-Antony Lussier en deuxième demie.

«À la suite de sa performance contre Saint-Hyacinthe, on s’attendait à mieux de la part de Guillaume. Dans son cas, ce n’est pas une question de talent, mais plutôt de constance. Un quart ne doit pas forcer les choses. Il doit protéger le ballon afin d’éviter les revirements», a expliqué Patrice Marcoux, qui a vu son équipe s’incliner par un écart d’au moins 47 points à ses trois dernières sorties.

«Comme notre ligne offensive est très jeune, on n’est pas capable d’établir notre jeu au sol, a-t-il ajouté. Ça nous oblige à lever le ballon, ce qui n’est pas dans notre identité. C’est là qu’on s’expose aux revirements.»

Préparer la prochaine saison

Au lieu de se hisser parmi les quatre équipes qui participeront aux quarts de finale au début du mois de novembre, les Voltigeurs (1-4) ont été relégués au sixième et avant-dernier rang du classement dans la section sud-ouest de la division 3. Avec seulement trois matchs à disputer au calendrier régulier, les Cavaliers (2-3) occupent désormais la quatrième position.

«De la manière qu’on a joué, on n’a pas démontré qu’on méritait de participer aux séries. C’est un deuil à faire. C’est dommage pour nos finissants. Ce serait facile d’avoir la mine basse, mais on doit rester positif. On doit déjà penser à bâtir pour l’an prochain», a fait valoir Patrice Marcoux, dont l’équipe visait le haut du classement avant le début de la campagne.

«D’ici la fin de la saison, on va donc essayer de s’amuser sur le terrain, a-t-il poursuivi. On veut être compétitifs et terminer l’année sur une bonne note. On va aussi en profiter pour faire jouer nos recrues qui vont être de retour en 2020.»

Les entraîneurs des Voltigeurs mettront également l’accent sur la réussite académique de leurs protégés. «Dans le passé, on a perdu des athlètes talentueux qui n’ont pas mis les bouchées doubles sur les bancs d’école. On veut que tout le monde soit éligible à un retour. On ne peut pas toujours rebâtir avec 30 recrues à chaque année.»

Les Voltigeurs rendront visite aux Indiens du Collège Ahuntsic (4-0), samedi, à 13 h, au complexe sportif Claude-Robillard de Montréal. «Ahuntsic vient de causer une surprise contre Lanaudière. De notre côté, on va avoir un stress de moins sur les épaules. Nos joueurs n’auront plus à gérer la pression de se classer en séries», a conclu Patrice Marcoux.

En défensive, les Voltigeurs espèrent le retour au jeu de Louis Bédard. Le secondeur recrue a raté les trois dernières parties en raison d’une commotion cérébrale.

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