CULTURE. La Maison des arts a accueilli mardi une impressionnante brochette d’artistes dans le but d’offrir aux membres un fort avant-goût des spectacles qui meubleront les planches dans la prochaine année. Une chose est certaine : il y en a de toutes les saveurs.
La salle était bondée, et ce, jusqu’au balcon pour le lancement de la programmation 2019-2020 de la Maison des arts. Théâtre, danse, musique et humour étaient au rendez-vous.
Marie-Pierre Simoneau, directrice générale, a monté sur la scène de la salle Léo-Paul-Therrien pour présenter, avec fierté, la toute nouvelle programmation aux membres privilèges. «Cette année, il y a beaucoup de coups de cœur, comme la chanteuse Beyries, et d’autres artistes qui ont été des belles découvertes, tels qu’Alexandra Streliski», a-t-elle laissé entendre.
Pascal Allard, «le cowboy en running» originaire de Drummondville, a assuré l’animation de la soirée.
C’est Patrick Groulx qui a brisé la glace sur scène. «Vous savez, j’ai déjà animé des soirées d’humour au Cabaret Box office!», a lancé celui qui entretient un lien spécial avec les Drummondvillois.
Le théâtre à l’honneur
Cette année, de nombreuses pièces de théâtre aux sujets éclatés se taillent une place de choix dans la programmation.
D’ailleurs, l’actrice Caroline Lavigne était présente pour discuter de la pièce Les fées ont soif. Il faut comprendre qu’il y a 40 ans, la première du spectacle était accueillie par des pancartes, des manifestations et par la censure du Conseil des arts de Montréal. «Cette pièce présente trois personnages, une mère, une prostituée et une statue de la Sainte-Vierge, qui dénoncent leur vie. C’est un manifeste féministe qui n’a pas pris une ride», est-elle d’avis.
Puis, Pierre Brassard, de la pièce Garçon!, et Rémi-Pierre Paquin, qui jouera Le Schpountz, ont fait une apparition, coupe de vin à la main, pour présenter leur comédie respective.
Un René Simard énergique est monté sur scène pour présenter Dîner de cons, la pièce qui sera offerte au prochain théâtre d’été. L’engouement pour le théâtre d’été à Drummondville ne dérougit pas : à ce jour, plus de 6000 billets ont déjà été vendus.
Soif de rire
Pour faire valoir le volet humoristique de la prochaine programmation, Patrick Groulx, Didier Lambert, Marko Métivier — un artiste de Drummondville —, Maude Landry et Simon Gouache ont présenté de courts numéros.
Simon Gouache a, encore une fois, fait sensation. «Je me souviens de Drummondville, car c’est ici que j’ai eu une première salle sold out, lors de mon premier spectacle solo», a-t-il lancé. Celui qui s’est fait connaître entre autres grâce à son numéro sur le crossfit présentera son deuxième spectacle, Une belle soirée, le 5 octobre prochain.
Une année toute en chanson
De nombreux artistes de la musique ont aussi eu leur moment de gloire en cette soirée de lancement.
Le quatuor Tocadéo, qui présentera son spectacle Rêve encore, a été chaudement applaudi lors de son entrée sur scène. Ses mélodies et ses harmonies vocales n’ont pas fini de surprendre!
Sans hésitation, l’apparition de Marjo a été le clou de la soirée. Marjo et France D’Amour seront réunies sur une même scène dans le cadre d’une tournée. Elles seront à Drummondville le 8 novembre prochain.
«Quand Provocante va sortir, vous ne resterez pas longtemps assis sur votre siège», a lancé Marjo qui s’est approprié si naturellement la scène.
«On était curieux de voir ce que ça allait donner deux rockeuses ensemble. Après deux étés à tourner dans les festivals, les gens en redemandaient. Alors, on a adopté notre spectacle pour les salles plus intimes», a expliqué Marjo. Le public aura droit à autant du répertoire de Marjo que de celui de France D’Amour.
C’est American Story 2 – Les années Woodstock qui a eu l’honneur de clore cette soirée riche en diversité culturelle. Ce spectacle n’est rien d’autre qu’une incursion dans le mythique festival de Woodstock 1969, qui a transformé à tout jamais l’histoire du rock’n’roll.
