Le groupe Kaïn est prêt à reprendre la route… et à remplir la Maison des arts

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Par Lise Tremblay
Le groupe Kaïn est prêt à reprendre la route… et à remplir la Maison des arts
Éric Maheu et Steve Veilleux du groupe Kaïn qui tire son origine de Drummondville. Était absent au moment de la photo, le guitariste John-Anthony Gagnon-Robinette. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MUSIQUE. Écrites spécialement pour la scène, les nouvelles chansons de l’album El Grande Torpedo prendront tout leur sens alors que le groupe Kaïn amorce une tournée qui le mènera aux quatre coins du Québec, dont le 1er mars prochain, à la Maison des arts Desjardins de Drummondville.

«Deux heures de grande messe musicale», voici ce à quoi les admirateurs de Kaïn doivent s’attendre pour ce nouveau spectacle qui a fait récemment l’objet d’une période de rodage, notamment à la Maison de la culture de L’Avenir.

«Ça fait quatre ans qu’on n’a pas joué en salle à Drummondville. On est très heureux. Ce sera la pédale au plancher dès le début. Les gens n’auront pas beaucoup d’occasions de s’asseoir!, assure Steve Veilleux, la voix du groupe qui célébrera 25 ans de carrière en 2025.

Fous de la scène, les membres du groupe Kaïn incarnent la liberté et chantent la vie québécoise, l’amour et les road trip comme personne. Les pièces de l’album El Grande Torpedo n’y font pas exception.

«On va présenter l’album qui est probablement notre plus coloré et dansant à ce jour, mais on pige aussi dans l’ensemble de notre répertoire. On a huit albums de munitions musicales. On a retravaillé de vieilles chansons. Cela nous a sorti un peu de notre zone de confort et ça vient rafraîchir les chansons que les gens ont peut-être entendues 200 fois», explique le bassiste Éric Maheu.

Durant la conception de ce nouveau spectacle, le groupe s’est assuré de laisser le champ libre à la musique.

«J’ai été élevé avec la musique country, qui est la poésie du quotidien très imprégné de la vie de tous les jours. Cette inspiration est venue teinter énormément la plume de Kaïn, explique Steve Veilleux. C’est l’une des raisons qui fait qu’il y a encore beaucoup de gens qui se collent à notre musique. Nos chansons sont devenues celles d’un paquet de gens. En repartant en tournée, notre priorité absolue est de donner tout l’espace possible à notre musique de parler au vrai monde.»

De renouer après tant d’années avec la scène de la Maison des arts Desjardins de Drummondville, où ils ont tout appris, ajoute une certaine frénésie à ce début de tournée.

«Personnellement, j’ai tellement de souvenirs en ces murs. Je me rappelle nos débuts. On a fait les premières parties de Michel Pagliaro, des Respectables et de Luck Merville. On n’était pas connu. Une chance que nos familles respectives étaient là. C’est toujours spécial de jouer dans cette salle. Ce n’est pas comme si on jouait à Chibougamau. Ici, on sait qu’on va en entendre parler longtemps!», lance Steve Veilleux.

«Je suis plus stressé de jouer ici que n’importe où ailleurs, poursuit Éric Maheu. Ça vient avec une pression. Même si ça fait presque 25 ans qu’on roule, je sens que ça vient avec des responsabilités. On veut que ça soit sur la coche, que les gens soient dans la vibe. Mais on a confiance.»

À ce jour, plusieurs billets ont déjà trouvé preneurs pour ce spectacle qui aura lieu le 1er mars, à la Maison des arts Desjardins. Il ne reste que le balcon à ouvrir, un souhait que partage le groupe.

«Même dans nos années folles, on n’a jamais réussi à remplir la maison des arts à guichets fermés alors qu’on l’a tellement fait ailleurs. C’est un p’tit rêve qu’on a», exprime la voix de Kaïn.

D’ici la fin de l’hiver, le groupe donnera une quinzaine de spectacles avant d’amorcer la saison des festivals. Une vingtaine d’arrêts sont prévus au calendrier au cours de la belle saison.

«Les années de tournée, ce sont nos plus belles. Donner des spectacles, c’est la plus belle partie. On ne s’habitue pas. Je suis toujours sur le cul de constater qu’autant de monde vient nous voir», conclut Steve Veilleux.

 

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