Le syndicat des Autobus Voltigeurs n’a toujours pas accès au contrat avec le CSSDC

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Par Annie Maryse Dumont-Archambault
Le syndicat des Autobus Voltigeurs n’a toujours pas accès au contrat avec le CSSDC
Les Autobus Voltigeurs persistent et signent pour l’obtention de l’accès au contrat entre leur employeur et le Centre de services scolaires des Chênes. (Photo : Ghyslain Bergeron)

DRUMMONDVILLE. Au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée devant le CSSDC le 1er mai, le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs – CSN, Jean-Guy Picard, a annoncé la remise d’une lettre à Lucien Maltais, directeur général du CSSDC.  

Le but : revendiquer à nouveau l’accès au contrat qui lie le Centre de services scolaires en question et les Autobus Voltigeurs. En effet, malgré les multiples demandes à ce sujet via la loi sur l’accès à l’information, le syndicat essuie de nouveau un refus catégorique, et ce, malgré la nature publique du contrat.

D’ailleurs, les informations s’y trouvant sont essentielles pour les suites de la négociation. «Vous comprendrez qu’il serait irresponsable de notre part d’admettre, sans vérification au préalable, les prétentions de la partie patronale sans faire les vérifications nécessaires», poursuit l’auteur de la lettre, Jean-Guy Picard.

Solidarité et persévérance

L’ambiance était à la solidarité et à la persévérance chez la cinquantaine de manifestants présents à la conférence de presse, qui abondent dans le même sens. Les gens, beau temps mauvais temps, persistent et signent. Le ton, comme toujours : continuer, avancer, persister, et se faire respecter comme employés.

Jean-Guy Picard, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs – CSN. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Notre employeur dit qu’il n’a jamais reçu les sommes à l’automne 2022. Quand on lui a demandé de le prouver, il a refusé. Ce contrat nous le prouverait. Il est public, on a le droit de l’avoir et il s’y oppose, car ils savent très bien qu’en cour, ça complexifie les choses. On est ici pour demander la collaboration du Centre des services qu’on paie avec nos taxes afin que l’argent soit distribué, l’argent qui a été donné par le gouvernement», dit-il.

Rappelons que le conflit entre dans sa quatrième semaine. Un mois de négociations qui perdure dans l’impasse. Ici, on tient à ce que l’argent soit distribué équitablement, et non seulement aux dirigeants.

M. Picard rappelle qu’en août 2022, les transporteurs scolaires ont menacé de faire une grève s’ils ne recevaient pas des sommes supplémentaires. «Le gouvernement leur a octroyé de 15 à 30 % d’augmentation pour compenser en septembre 2022. Ils ont été de retour au travail, mais les employés d’Autobus Voltigeurs n’ont pas reçu leur juste part et c’est cela qu’on est en train de négocier», termine-t-il.

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