Fermeture de la brochetterie Cité grecque : manque de personnel

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Par Jean-Pierre Boisvert
Fermeture de la brochetterie Cité grecque : manque de personnel
Le restaurant A&W s’installera sur le terrain où se situait l’ancienne Cité grecque. (Photo : Ghyslain Bergeron)

RESTAURATION. C’est en raison d’un manque de personnel que la brochetterie Cité grecque, située à l’intersection du boulevard Saint-Joseph et de la rue Saint-George, a fermé ses portes le 8 juillet dernier, sans préavis et sans avoir payé ses employés, selon l’un d’eux.

L’Express a rencontré Kostadinos Karkaselis, propriétaire du restaurant Maxime sur la rue Saint-Jean, que l’on croyait aussi propriétaire de Cité grecque. Il nous a précisé que c’est sa femme qui est propriétaire de la brochetterie. Effectivement, selon le Registraire des entreprises du Québec, la brochetterie restaurant la Cité grecque est au nom de Diane Rougeau et ce, depuis le 1er juillet 2018.

M. Karkaselis a affirmé que la pénurie de personnel est la principale cause de la fermeture de la brochetterie. «Les jeunes ne rentrent pas toujours travailler. Certains soirs, il peut en manquer deux ou trois. Ils préfèrent retourner sur le BS avec leurs lunettes payées, le dentiste payé et même l’avocat payé. C’est maintenant très difficile de tenir un restaurant», a-t-il lancé.

L’Express a reçu un courriel d’un ancien employé de la brochetterie qui avançait que «le restaurant a fermé sans préavis et sans payer ses employés pour les deux dernières semaines, certains avaient même des vacances en banque. Le restaurant a été acheté l’an dernier et, depuis, il a dépéri. Il y a six employés de la cuisine qui sont partis et n’ont pas été remplacés. Les quatre ou cinq qui restaient à la fin étaient surmenés», a écrit notre interlocuteur qui ajoute avoir trouvé un autre emploi.

À la question de savoir si les employés seront payés pour au moins les deux dernières semaines, M. Karkaselis a dit qu’il ne savait pas étant donné qu’il n’est pas propriétaire. Il n’a pu dire non plus si la fermeture est temporaire ou définitive.

Toujours selon le Registraire des entreprises, l’entreprise n’est pas en faillite et aucune intention de liquidation ou de dissolution n’a été déclarée.

La brochetterie du 1495 boulevard Saint-Joseph employait de 11 à 25 personnes.

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