Vols à l’étalage : une croissance observée depuis 2016 dans la région

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Par Frederic Marcoux
Vols à l’étalage : une croissance observée depuis 2016 dans la région
Plusieurs commerçants ont dénoncé la problématique des vols à l'étalage dans la région, il y a quelques jours. (Photo : Simulation, archives Ghyslain Bergeron)

Le nombre de dossiers de la Sûreté du Québec (SQ) concernant des vols à l’étalage dans la MRC de Drummond est en croissance depuis 2016.

La sergente Marie-Michèle Moore a partagé les données recueillies par la SQ lors des cinq dernières années. En 2015, le nombre de dossiers concernant des vols à l’étalage était de 197, avant de chuter à 154 l’année suivante. Depuis 2016, la région connaît toutefois une augmentation croissante à ce chapitre. L’année dernière, le total s’élevait à 193.

«Il y a beaucoup de variations, a observé la sergente Marie-Michèle Moore. Je dirais que c’est comme ça partout. On ne peut pas observer une tendance. Il y a des MRC pires de Drummond. Pour l’ensemble du Québec, il y a une tendance à la baisse en 2017 et en 2018, tandis qu’il y a une hausse pour Drummond.»

La sergente n’a pas révélé quelle était la région du Québec où la SQ devait le plus souvent intervenir pour des vols à l’étalage. Elle a tenu à préciser que les statistiques des différents corps policiers municipaux peuvent changer la donne.

Au moment d’écrire ces lignes, la SQ comptait 1020 dossiers en 2019 pour des vols à l’étalage pour l’ensemble du Québec, dont 117 dans la MRC de Drummond. C’est donc dire que plus de 11 % de ces larcins répertoriés par la SQ dans la Belle province surviennent dans la région.

Rappelons que plusieurs commerçants de la région ont dénoncé la situation, il y a quelques jours. Le gérant du Canadian Tire de Drummondville, Hugo Bergeron, a révélé qu’il perdait chaque année un montant qui «s’approche des six chiffres», tandis que le magasin Walmart de Drummondville a répertorié des pertes de plus de 195 000 $ en 2018, en raison des larcins.

Le Code criminel canadien stipule que quiconque est reconnu coupable par voie sommaire d’un vol d’une valeur inférieure à 5000 $ risque un maximum de six mois de prison et 5000 $ d’amende. La sentence peut notamment varier entre l’absolution, l’imposition d’une amende ou d’une peine de prison discontinue assortie d’une période de probation. La situation financière du fautif peut être considérée par le juge au moment de l’imposition de la peine.

Les dossiers concernant des vols à l’étalage répertoriés par la SQ dans la région

  • 2015 : 195
  • 2016 : 154
  • 2017 : 163
  • 2018 : 193
  • 2019 (Jusqu’à maintenant) : 117

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