Carrefour des professions :faire découvrir des carrières prometteuses

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Par Jean-Pierre Boisvert
Carrefour des professions :faire découvrir des carrières prometteuses
Les visiteurs peuvent découvrir et expérimenter 64 professions en demande au Centre-du-Québec. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

ÉDUCATION ­–  Si un événement devait incarner la nouvelle image du Centre-du-Québec, ce serait assurément celui vise à faire découvrir aux jeunes des carrières prometteuses, le Carrefour des professions d’avenir, une expérience interractive unique au Québec.

Aujourd’hui et demain, près 3 000 jeunes et adultes en réorientation de carrière découvriront et expérimenteront 64 professions en demande au Centre-du-Québec. Il s’agit de la sixième édition de cet événement organisé par Table régionale de l’éducation Centre-du-Québec (TRECQ). Cette année, c’est le Centre Richard-Lebeau, à Saint-Léonard-d’Aston, qui en est l’hôte, où convergeront une soixantaine d’autobus nolisés remplis d’élèves de quatrième secondaire des trois commissions scolaires du Centre-du-Québec.

Ça n’a rien à voir avec les salons de l’emploi, ici c’est la profession qui est la vedette. «L’objectif c’est de motiver le jeune étudiant. On veut qu’il explore, expérimente, manipule et interagisse avec des mentors passionnés qui pratiquent, enseignent ou étudient ces professions au quotidien» affirme avec conviction Alain Desruisseaux, président de la TRECQ. «Et ça marche, c’est une belle réussite. Dans les sondages qu’on mène après chacune de nos éditions, les jeunes sont satisfaits à 80 %. Ils nous disent qu’ils ont appris quelque chose qu’ils ne savaient pas. Nous avons été visionnaires lorsque l’événement a été créé en 2012».

Antranik Handoyan du CIUSSS MCQ, Benoit Bélanger de la Caisse Desjardins des Bois-Francs et Marie-Andrée Coutu de Services Québec. Deuxième rangée: Annie Lajoie de Volvo Nova Bus et du Conseil régional des partenaires du marché du travail et Alain Desruisseaux, président de la TRECQ.

Il faut dire que l’équipe de M. Desruisseaux ne lésine pas sur les moyens pour tenir pareil défi. De la machinerie et des équipements utilisés dans chacun des métiers ont été déménagés sur place et plusieurs des employeurs devenus partenaires ont accepté de libérer des employés pour qu’ils viennent témoigner et transmettre leurs passions.

Il n’est pas étonnant que les employeurs soient véritablement intéressés à prendre part à une telle alternative. «Comme employeur, nous avons une responsabilité dans la préparation d’une relève. La main-d’œuvre de demain, c’est aussi celle que nous encourageons aujourd’hui à persévérer et à laquelle nous faisons découvrir nos professions, nos milieux de travail et la richesse de notre région», souligne Annie Lajoie, partenaire d’affaires en ressources humaine chez Volvo Nova Bus et vice-présidente du Conseil régional des partenaires du marché du travail.

Le Carrefour est le fruit de la collaboration de nombreux partenaires, dont le gouvernement du Québec, le Mouvement Desjardins, qui injecte 180 000 $ sur trois ans, le Cégep de Drummondville, celui de Victoriaville, la Commission scolaire des Bois-Francs, la Commission scolaire des Chênes, la Commission scolaire de la Riveraine et l’UQTR.

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