La Ville a utilisé une quantité record de sel de déglaçage

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Par Marilyne Demers
La Ville a utilisé une quantité record de sel de déglaçage
Les employés des travaux publics n’ont pas chômé depuis le début de l’hiver. (Photo : Archives/Ghyslain Bergeron)

VOIRIE. L’hiver est difficile pour les routes du Québec. La météo des dernières semaines a d’ailleurs causé bien des maux de tête aux employés des travaux publics de la Ville de Drummondville, lesquels ont utilisé une quantité record de sel de déglaçage.

En plus d’avoir intensifié les opérations de colmatage de nids-de-poule sur le territoire, les équipes ont répandu davantage de sel de déglaçage pour faire fondre la neige et la glace.

La Ville a dû effectuer une commande d’urgence le 18 février pour se procurer du sel de déglaçage supplémentaire. L’entreprise Sel Warwick a fourni 2 000 tonnes de sel de déglaçage au coût de 200 000$.

Pour se préparer à l’hiver, la Ville avait octroyé un contrat de 640 000$ à cette même entreprise pour 8 000 tonnes de sel de déglaçage, en plus des restants de l’hiver 2017-2018.

On estime ainsi que près de 13 000 tonnes de sel de déglaçage seront nécessaires cette année. La quantité de sel de déglaçage utilisée peut varier en fonction de divers facteurs, tels que le verglas, le froid, les accumulations de neige et les températures plus chaudes.

Changements climatiques
À ce jour, la Ville dénombre 14 épisodes de gel et de dégel, comparativement à 8 par les années passées. Lors de périodes de redoux, l’eau s’infiltre dans les fissures de l’asphalte lorsqu’il pleut. Par la suite, quand le mercure grimpe, les nids-de-poule se forment.

Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, estime que les changements climatiques sont en partie responsables. «Je ne suis pas en train de justifier quoi que ce soit. Je suis en train de vous dire que parmi les éléments qui nous touchent dans les changements climatiques, il y a certains impacts sur nos voies de circulation», a-t-il indiqué lors du Souper du maire.

Les imprévus liés à la météo ont d’ailleurs amené la Ville à créer une réserve financière. Ce fonds vise notamment à éponger les dépenses qui en découlent. «L’année où il y aura des dépenses supplémentaires, on ne vous dira pas, écoutez, excusez-nous, cette année on va augmenter vos taxes parce qu’il n’a pas fait beau l’hiver passé. Ça va être pris automatiquement dans cette réserve-là», explique le maire Cusson.

Le montant dédié à cette mesure, formée à même une portion du surplus de l’année courante, sera connu ce printemps.

Tonnes de sel de déglaçage utilisées
2015-2016 : 6500
2016-2017 : 8000
2017-2018 : 10 400
2018-2019 : 13 000

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