Une réserve financière pour absorber les contrecoups météorologiques

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Par Jean-Pierre Boisvert
Une réserve financière pour absorber les contrecoups météorologiques
Benoit Carignan, le directeur des finances, le maire Alexandre Cusson et le directeur général Francis Adam ont rencontré les journalistes dans une séance à huis clos lundi après-midi. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

BUDGET. La Ville de Drummondville va se doter en 2019 d’une réserve financière qui servira à éponger d’éventuelles dépenses liées à des extravagances d’ordre météorologique.

C’est la principale des nouvelles mesures comprises dans le budget de fonctionnement 2019 adopté lundi soir au conseil municipal de Drummondville.

«Afin que les Drummondvillois ne soient pas taxés si trop d’imprévus liés à la météo surviennent, j’annonce que nous créerons en 2019 une réserve financière qui servira de fonds de stabilisation», a déclaré le maire Alexandre Cusson, ajoutant que celle-ci sera affectée aux impacts que pourraient avoir, par exemple, les neiges et pluies abondantes, les bris de tuyauterie lors de grands froids, les périodes de chaleur accablante et autres, sur les budgets de fonctionnement.

Selon ce qui a été expliqué, ce fonds, dont le montant est pour le moment indéterminé, sera constitué à même une portion des surplus de l’année courante. «Ce sera quelques centaines de milliers de dollars», a-t-il toutefois laissé tomber. Autrement dit, la somme dépendra de l’ampleur du surplus financier qui sera précisé le printemps prochain.

Ce qui est certain, c’est que, si lors d’une année moins d’imprévus météorologiques surviennent et que des économies sont réalisées, ces dernières seront directement assignées à ce fonds de stabilisation. «Toutefois, si le temps est moins clément et que surviennent davantage d’imprévus, la Ville pourra utiliser cet argent pour faire en sorte que les citoyens ne seront pas taxés», a tenu à souligner le maire Cusson.

Au cours des dernières années, Drummondville a eu droit à sa part de gros coups d’eau, des pluies diluviennes qui ont eu pour conséquence d’inonder de nombreux sous-sols. Des spécialistes en environnement ont d’ailleurs déjà indiqué que la manifestation la plus attendue des changements climatiques au Centre-du-Québec prendra la forme d’averses plus fréquentes et plus intenses au beau milieu de périodes de sécheresse.

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