Travailleurs étrangers : les mauvaises expériences se font rares

Photo de Frederic Marcoux
Par Frederic Marcoux
Travailleurs étrangers : les mauvaises expériences se font rares
Travailleurs étrangers. (Photo : Photo L'Express, archives)

MAIN-D’OEUVRE. Le directeur de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre étrangère (FERME), Fernando Borja, souligne que les mauvais employeurs se font plutôt rares dans le contexte actuel où le besoin de travailleurs se fait sentir.

«Il y a un ou deux cas par année d’employeurs où il y a une problématique avec les travailleurs étrangers au Québec, mentionne Fernando Borja. En général, ils ont besoin des travailleurs, donc ils ont intérêt à ce que tout aille bien. Les situations où tout le monde est content sont beaucoup plus importantes. On peut dire que 90% des travailleurs étrangers reviennent au Québec chaque année.»

L’organisation existe depuis 1989 et dispose de bureaux à Québec et à Montréal. Elle a comme objectif, par l’entremise de ses 20 employés permanents, de s’assurer que tout se passe bien pour les nouveaux travailleurs et pour les propriétaires des différentes entreprises agricoles du Québec.

Encadrement

Chaque année, FERME épaule plus de 11 000 travailleurs étrangers, dont près de la moitié provienne du Guatemala. Ces derniers profitent d’un encadrement offert par l’organisation, rappelle Fernando Borja.

«On a des partenaires dans les pays participants qui donnent de l’information aux travailleurs au sujet de la vie au Canada. Ils sont accompagnés à l’aéroport et quand ils arrivent, il y a aussi quelqu’un pour les recevoir. Ils reçoivent notre numéro de téléphone et le numéro du consulat. S’il y a une problématique, ils peuvent nous appeler 24 heures sur 24. Il y a toujours une personne qui parle espagnol à leur disposition», explique le principal intéressé.

Le directeur ajoute que des visites de courtoisie sont «souvent effectuées pour voir si tout se passe bien». Fernando Borja précise que la majorité des expériences sont concluantes entre les propriétaires et les nouveaux employés. Chaque année, « il y a seulement une quinzaine de travailleurs guatémaltèques qui partent avant la fin de leur contrat. C’est très rare que ça arrive avec les Mexicains», indique-t-il.

«C’est une fierté pour moi de m’assurer que les besoins des travailleurs sont comblés et qu’ils soient bien traités, assure celui qui œuvre avec FERME depuis 2008. C’est important, car ils sont loin de leur famille et c’est difficile pour eux. Il faut au moins qu’ils puissent tirer profit de leur passage au Québec au moment de retourner à la maison.»

Partager cet article