SQDC : Mario Lambert lance un appel au calme

SQDC : Mario Lambert lance un appel au calme
Depuis le 17 octobre dernier, l'afflux de clients à la SQDC provoque l'ire des commerces voisins. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

COMMERCE. Quelques jours après que ses locataires aient manifesté leur mécontentement, Mario Lambert, le propriétaire de locaux de la Société québécoise du cannabis (SQDC) et des commerces environnants, a tenu à rassurer ses locataires : des démarches sont en cours pour rectifier la situation.

Joint par L’Express, l’homme d’affaires drummondvillois a avoué que les dernières semaines n’ont pas été faciles, tant pour ses locataires, que pour lui. «Je comprends leur point de vue et je vais tout faire en mon possible pour ajuster le tir. Par contre, il faut faire attention. Moi, je suis propriétaire du bâtiment, je ne peux pas tout faire seul. La SQDC doit m’aider à gérer la situation», a-t-il lancé d’entrée de jeu.

Depuis l’ouverture de la SQDC, les commerçants voisins du distributeur de cannabis font face à deux problématiques majeures : la surabondance de clients et le manque d’espaces de stationnement. Le tout a d’ailleurs mené à plusieurs altercations verbales et même physiques.

Lors des premières journées d’ouverture, des files d’attente de plus de trois heures ont bloqué l’accès aux boutiques du carré commercial.

Pour pallier à cette conjoncture devenue intolérable, M. Lambert a personnellement contacté le siège social de la Société québécoise du cannabis pour en venir à une solution rapide. «J’ai parlé avec les dirigeants de la SQDC pour leur faire part du problème et ils vont collaborer pour régler l’affaire rapidement», a-t-il rapporté.

Pour ce faire, un deuxième gardien de sécurité sera affecté à la gestion du stationnement pendant les heures de pointe, facilitant ainsi l’accès à tous les commerces à proximité. «Nous avons remarqué qu’il y a des moments où l’affluence est beaucoup plus élevée et c’est dans ces périodes où la SQDC s’assurera que les gens puissent se rendre dans toutes les boutiques. De cette façon, le stationnement et la fil d’attente seront surveillés. Cette mesure devrait commencer dès la semaine prochaine», a attesté le locateur.

Rappelons que la SQDC a dernièrement décidé de diminuer ses heures d’affaires, ce qui «n’aide en rien» la situation selon le principal intéressé.

Rester positif et constructif

Même s’il admet que les événements ont pris une ampleur démesurée,  Mario Lambert invite les commerçants et les citoyens à demeurer positifs. «Je sais que c’est difficile pour tous, mais on ne peut pas ajuster le tir en claquant des doigts. Il faut être constructif et  je peux dire que je travaille pour que tous soient heureux», rapporte-t-il.

De plus, le propriétaire des immeubles soutient, à l’image du conseiller municipal Yves Grondin, que le flot continuel de clients pourrait éventuellement devenir bénéfique pour tous les commerçants avoisinants. «C’est nouveau pour tout le monde et c’est normal qu’il y ait plus de trafic. Par contre, la situation va peu à peu se calmer. En plus, SQDC amène des personnes de partout dans la région qui en profiteront pour visiter les différents magasins du centre commercial», présume-t-il.

Pour terminer, Mario Lambert convie les gens de Drummondville et des environs à se rendre sur les lieux pour magasiner et continuer à encourager les entreprises situées sur le boulevard Saint-Joseph. «Il y a un paquet de commerces adjacents qui ont une panoplie d’articles et de services à offrir. J’invite la population à continuer de fréquenter l’emplacement pour trouver tout ce dont ils ont besoin», conclut-il.

 

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