«On a une grosse remise en question à faire»

«On a une grosse remise en question à faire»
Les Vulkins ont marqué cinq touchés, samedi, à Drummondville. (Photo : Frédéric Marcoux)

FOOTBALL. Les Voltigeurs du Cégep de Drummondville ont subi une cinquième défaite consécutive, samedi, à domicile, au compte de 44 à 3 contre les Vulkins du Cégep de Victoriaville. Selon l’entraîneur-chef des Drummondvillois, Patrice Marcoux, «une remise en question» s’impose.

«Il faut que les gars croient en eux. Même nos vétérans ne s’expriment pas sur le terrain. Il faut que les gars y croient davantage. Au niveau de la qualité des athlètes, c’était similaire des deux bords. Ça se joue dans la tête à un moment donné. On voit que mentalement, on est peut-être plus faible. Il faut amener les gars à croire en leur potentiel», a constaté Patrice Marcoux.

Pour un cinquième match de suite, les Voltigeurs ont accordé plus de 40 points à leurs adversaires. Rappelons que Drummondville a seulement marqué un total de 37 points en cinq rencontres cette saison. La troupe de Patrice Marcoux n’a jamais été dans le coup samedi. Un touché rapide des Vulkins au début du troisième quart a porté la marque à 36 à 0, de sorte que la quasi-totalité de la deuxième demie s’est déroulée en temps continu.

Les Vulkins ont festoyé à plusieurs reprises samedi. (Photo : Frédéric Marcoux)

«On devient à court d’explications, a avoué l’entraîneur-chef des Voltigeurs. On a parlé aux gars à la fin du match. On leur répète les mêmes choses depuis le début de l’année. On fait les mêmes erreurs depuis la première semaine. En tant que coach, il va falloir trouver une solution.»

Les Voltigeurs n’ont jamais été en mesure de s’imposer à l’attaque avec une maigre récolte de 115 verges par la passe et 55 verges au sol. Lorsque la défensive parvenait à freiner les Vulkins, le botteur de ces derniers, Benjamin Vallerand, refoulait les Voltigeurs profondément dans leur territoire. Vallerand a d’ailleurs terminé l’après-midi avec une excellente moyenne de près de 56 verges par botté, et ce, en six occasions. À titre d’exemple, le botteur des Alouettes de Montréal dans la Ligue canadienne de football (LCF), Boris Bede, affiche une moyenne de 45,6 verges par botté de dégagement depuis le début de la campagne.

Le pilote des Voltigeurs, qui occupe aussi la fonction de coordonnateur défensif, aurait souhaité voir sa défensive limiter les longs jeux aériens. Victoriaville a récolté 279 verges par la voie des airs et 86 verges au sol.

Plusieurs joueurs des Voltigeurs ont joué en attaque et en défensive, puisque seulement 38 joueurs étaient en uniforme. (Photo : Frédéric Marcoux)

«Je sais que j’ai six recrues sur sept gars dans mon front défensif, mais il faut sentir une progression, a-t-il insisté. On n’a pas accordé grand-chose au sol, mais on se fait découper par la passe. On va en demander plus à John Taylor et Félix-Antoine Trempe, deux vétérans au poste de demi défensif. Ils doivent mener ce groupe-là et ça va partir d’eux autres durant la semaine de pratique.»

«Se regarder dans le miroir»

Les joueurs du Cégep de Drummondville profiteront de quelques jours de congé avant de s’entraîner en préparation de leur prochain duel, à Saint-Jérôme, contre les Cheminots, le 14 octobre prochain. La rencontre opposera deux formations qui n’ont pas savouré la victoire cette saison. La partie permettra également aux deux pires attaques de la section sud-est de croiser le fer, puisque Saint-Jérôme a seulement marqué 16 points en quatre rencontres. Pour espérer l’emporter, Patrice Marcoux en veut plus de ses joueurs à l’entraînement.

«Ça va partir de la semaine de pratique. Pour ce qui est des coachs, on va se rencontrer pour amener des choses différentes. On a une grosse remise en question à faire à tous les niveaux. Peu importe l’adversaire, on doit se regarder dans le miroir avant tout», de terminer Patrice Marcoux.

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