Goûter à la culture québécoise grâce au baseball

Goûter à la culture québécoise grâce au baseball
Glen Johnson aime bien son passage à Drummondville jusqu’à maintenant. (Photo : (Photo Frédéric Marcoux))

BASEBALL. La 34e édition du tournoi de baseball pee-wee de Drummondville met en vedette 74 équipes de partout au Québec tout au long de la fin de semaine au parc Messier. L’une d’elles vient de l’ouest de Toronto et permet à une douzaine de jeunes de goûter la culture québécoise en pratiquant leur passion.

L’entraîneur de l’équipe ontarienne, Glen Johnson, n’a pas hésité à parcourir plus de 600 km avec sa troupe pour participer pour une première fois au tournoi de Drummondville. L’aspect culturel a grandement pesé dans la balance, évoque-t-il dans la langue de Shakespeare. Plusieurs jeunes de son équipe étudient d’ailleurs en immersion française.

«On est venu ici pour plusieurs différentes raisons, raconte le principal intéressé. On vient d’une grande ville et on voulait pratiquer le baseball dans une plus petite communauté. On aime les installations ici. Nous aimons être dans une petite ville!  De plus, les jeunes ont l’occasion de pratiquer le français.»

Le sourire aux lèvres, Glen Johnson apprécie la qualité du tournoi, ainsi que l’organisation en place. Quelques membres de sa formation ont fait le voyage avec leur famille le 4 juillet dernier, en arrêtant dormir à Kingston avant de se rendre à Drummondville. D’autres ont fait tout le trajet en partant tôt jeudi matin.

« Les gens sont amicaux à Drummondville, remarque-t-il. On a aussi l’occasion d’affronter plusieurs équipes avec des styles différents. En Ontario, tous les 12 joueurs de l’équipe vont au bâton. Ici, au Québec, les joueurs commencent à jouer du vrai baseball compétitif plus rapidement avec un alignement de neuf frappeurs. Mes joueurs ont l’occasion d’expérimenter ce nouvel aspect plus compétitif qui ressemble davantage à la réalité.»

Une réussite

La coordonnatrice de Baseball Drummond, Émilie Savard, était plus que satisfaite du déroulement du tournoi. Près de 800 jeunes âgés de 12 et 13 ans profitent du beau temps en pratiquant leur passion. Le calibre offert est du Pee-Wee AA, A et B, du côté masculin. Un total de huit équipes féminines pee-wee B participent également au tournoi.

«Cela fait trois ou quatre ans que l’organisateur, Christian Tourigny, a repris l’organisation de l’événement et cette année, on a dû refuser plusieurs équipes. On est victime de notre succès», convient-elle.

Cette dernière ignorait le nombre de bénévoles qui ont rendu le tournoi possible. Émilie Savard indique toutefois «qu’il n’y en a pas beaucoup».

L’entraîneur adjoint de l’équipe AA drummondvilloise présente en fin de semaine, Jonathan Morin, estime qu’il s’agit d’une belle occasion offerte aux jeunes de la région. Son équipe participe à deux tournois du genre annuellement.

«C’est une belle vitrine pour les jeunes, assure-t-il. Ils aiment ça jouer devant leurs familles, c’est un thrill pour eux. L’organisation est super ici, comparée à ce qu’on voit ailleurs.»

 

 

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