Marqués à vie pour la trisomie 21

Marqués à vie pour la trisomie 21
Yoerick (chandail rouge) est entouré de sa famille et plusieurs amis lors de la journée de tatouage. Il a reçu un tatouage temporaire afin d’être comme tout le monde. (Photo : Gracieuseté)

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la trisomie 21 et pour souligner l’événement, la fin de semaine dernière, environ 355 personnes au Québec se sont fait tatouer trois chevrons sur le corps afin d’appuyer les familles qui vivent avec une personne atteinte de la trisomie 21 (ou syndrome de Down).

Le mouvement créé par un groupe de mamans est né aux États-Unis dans l’État du Texas. Le Québec est entré dans la vague et les volontaires se sont fait tatouer trois chevrons.
«Les chevrons pointent vers le haut afin d’illustrer le positivisme», a expliqué Sarah-Élizabeth Meehan, coordonnatrice aux communications du Regroupement pour la trisomie 21 (RT21). D’autres écrits parlent des chevrons vers le haut afin de représenter l’opposé du nom anglophone de la maladie appelée «Down syndrome».
À Drummondville, aucun tatoueur n’était de la partie, mais deux résidents d’ici se sont déplacés à Sherbrooke afin de se faire tatouer.
«Le fils de mon amie Geneviève est atteint de trisomie. Avec mon conjoint, on n’a pas réfléchi deux minutes et on a décidé de le faire pour lui, elle, et ses proches. Ce sont de bons amis et par ce geste, on voulait leur démontrer notre appui. Et son fils est tellement gentil», ont expliqué Audrey Loubert et Éric Lavoie qui arborent fièrement le tatouage sur leur avant-bras gauche.

Audrey Loubert et Éric Lavoie arborent fièrement le tatouage en appui à la cause de la trisomie 21.

Les profits générés par cette activité ont été versés à différents organismes qui se retrouvent dans les villes participantes.
La trisomie 21 est un état chromosomique congénital provoqué par la présence d’un chromosome supplémentaire à la 21e paire. Les personnes ayant la trisomie 21 présentent des signes cliniques distincts, un retard cognitif et des caractéristiques morphologiques et physiologiques particulières. Toutefois, ces éléments sont variables d’une personne à l’autre. L’incidence de natalité est d’environ 1 cas pour 770 naissances vivantes dans la population générale. Il croît avec l’âge maternel.

Drummondville dans les rangs en 2018?

Jointe au téléphone, la propriétaire du studio de tatouage La Reine de pique, Landy Bergeron, n’était pas au courant de l’événement.
«C’est certain que j’embarque si ça se refait en 2018. Je vais même prendre les devants pour m’assurer de participer, car j’aime ça ce genre d’implication. Ça vient me chercher», a expliqué Mme Bergeron.

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