PETITE ENFANCE. C’est journée de grève dans trois CPE de Drummondville.
Les portes des Les Petites abeilles, Le Papillon enchanté et Mini-Campus sont ainsi fermées.
«Pour les travailleuses, faire la grève est un recours ultime, déclare Dominique Jutras, présidente du syndicat. Ce n’est pas de gaieté de coeur qu’on la fait. Ça dérange les parents et les enfants et nous, nous perdons une journée de salaire. On aimerait mieux travailler, être auprès des enfants, mais l’intransigeance du gouvernement nous force à faire la grève pour éviter une plus grande dégradation de nos conditions de travail et d’exercice, parce que c’est de ça qu’on parle : empêcher les reculs.»
Les pourparlers entre les représentants syndicaux et le ministre de la Famille, Luc Fortin, ayant échoué, la CSN a décrété cette journée de grève. Une autre rencontre est prévue aujourd’hui. Les discussions se poursuivront sur des enjeux liés à la mission même des CPE, tels que la protection de la qualité éducative et le soutien aux enfants ayant des besoins particuliers effectués par des éducatrices et des éducatrices spécialisées, les ratios enfants/éducatrice, la planification pédagogique, la participation au conseil d’administration et à l’assemblée annuelle.
Cinq autres journées de grève sont prévues si aucune entente ne survient.
À l’échelle provinciale, le conflit de travail touche 11 000 éducatrices dans 400 CPE (578 installations).
