Santé : avec la CAQ, le Centre-du-Québec retrouvera son pouvoir d’agir

Santé : avec la CAQ, le Centre-du-Québec retrouvera son pouvoir d’agir
François Paradis (au centre) accompagné de ses collègues députés Sébastien Schneeberger et André Lamontagne.

S’il n’en tient qu’à François Paradis, qui pourrait bien devenir ministre de la Santé si la CAQ prend le pouvoir l’an prochain, le Centre-du-Québec retrouvera de façon prioritaire son pouvoir d’agir sur le plan régional.

Député de Lévis et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis a commencé à Drummondville aujourd’hui sa vaste tournée des régions afin de rencontrer des intervenants touchés par les réformes du gouvernement libéral. Accompagné des députés Sébastien Schneeberger et André Lamontagne, l’ex-animateur de TVA a rencontré les médias locaux pour faire part de ses premières observations.

«Quand on entend les témoignages des gens qui travaillent sur le terrain, ce n’est pas long qu’on réalise qu’ils ont une solide expertise et qu’ils ont des solutions à offrir. C’est cette expertise qu’on a perdu dans cette structure monstrueuse où on ne sait pas ce qui se passe. Il est important de décentraliser les décisions et que le pouvoir retourne à la région», a fait valoir François Paradis.

Selon lui, pour le Centre-du-Québec qui a perdu son CSSS dans la réforme de Gaétan Barrette, ce sera une priorité que la région retrouve son pouvoir décisionnel. On verra pour le modèle à être appliqué mais il sera redonné à la région sa capacité de poser des décisions et ce sera une priorité», a-t-il martelé.

Le porte-parole de la CAQ a dénoncé la charge de travail inacceptable de plusieurs travailleurs de la santé. «On aurait dû voir venir ça. Pourtant, cette problématique ne date pas d’hier. Il n’y a pas plus de personnel. Le gouvernement libéral n’a jamais valorisé la profession. Il n’est pas en mode écoute. Et c’est le patient qui écope», a-t-il lancé.

Sébastien Schneeberger a renchéri en citant un exemple probant :«On m’a raconté qu’une infirmière qui était en congé a accepté d’entrer au travail pour une période huit heures supplémentaires. À la fin, on l’a obligée à faire un autre huit heures, elle a refusé et elle s’est vue imposer une suspension de cinq jours».

À la question de savoir si le Québec a les moyens financiers de régler ces problèmes liés à la santé, M. Paradis rétorque que «nous aurons une meilleure qualité de services quand le gouvernement comprendra que ce n’est pas une dépense mais un investissement».

Sans compter, comme l’a souligné M. Schneeberger, que les employés en arrêt de travail représentent également un coût pour l’employeur.

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