Commerce Drummond dévoile son enquête sur le secteur Saint-Nicéphore

Commerce Drummond dévoile son enquête sur le secteur Saint-Nicéphore
Véronique Larose

Le noyau de services va en s’améliorant dans l’offre commerciale du secteur Saint-Nicéphore, où, depuis 2011, a été constatée une hausse importante pour les dépenses situées entre 50 $ et 75 $, passant de 12 % à 23 % en 2017.

C’est ce que révèle, entre autres, Commerce Drummond au terme de son enquête menée auprès de la clientèle du secteur commercial Saint-Nicéphore au printemps dernier.

Depuis 2005, l’organisme paramunicipal dédié au développement commercial réalise annuellement une enquête auprès de la clientèle des différents secteurs commerciaux de Drummondville afin de dresser un portrait du comportement d’achat ainsi que des perceptions des personnes y circulant. Cet exercice a pour but de l’aider dans l’analyse et l’évaluation du potentiel de développement des secteurs commerciaux. La dernière enquête menée dans ce secteur remontait à 2011.

«Nous avons eu 538 répondants et cela nous satisfait sur le plan de la fiabilité. Mais cela demeure beaucoup une question de perception», a fait valoir d’entrée de jeu Guy Drouin, directeur général de Commerce Drummond, lors d’une conférence de presse ce matin à l’hôtel de ville.

L’enquête démontre que 43 % des répondants ont identifié le secteur commercial Saint-Nicéphore comme leur principale destination pour consommer. Le secteur est une destination privilégiée pour l’alimentation (77 %), la pharmacie (44 %) ainsi que les vêtements et accessoires à 24 %. Les commerces de biens courants et semi-courants attirent l’ensemble des personnes interrogées.

Cette enquête illustre un portrait différent de celle menée en 2011, en ce qui concerne la répartition des dépenses. La différence notable est la baisse importante au niveau de la tranche d’achat de 30 $ et moins, passant de 40 % en 2011 à 20 %. On remarque également une hausse importante pour les dépenses situées entre 51 $ et 75 $ passant de 12 % à 23 %. La hausse du prix de la nourriture, celle de l’essence et celle du coût de la vie sont des facteurs qui peuvent expliquer ces changements.

Dans les aspects à améliorer, 68 % des répondants ont évoqué l’implantation de nouveaux commerces, comparativement à l’enquête de 2011 où ils étaient 49 %. Les types de commerce ayant été cités le plus souvent, par ordre d’importance, sont : les vêtements pour femmes et la quincaillerie, tous deux à 29 %, suivis des chaussures à 24 % et des restaurants/cafés avec 20 %. D’autres ont dit souhaiter l’ouverture d’un centre de conditionnement physique.

«Ce n’est pas surprenant dans le cas des vêtements pour femmes, ce secteur est identifié comme étant celui de la principale fuite commerciale à Drummondville», a rappelé Guy Drouin.

Autre élément d’insatisfaction, la vitesse des automobilistes dans les quartiers résidentiels et tout le secteur. La difficulté de circuler à pied et en automobile dans le stationnement du Centre commercial Charpentier a également été soulevée. À ce dernier endroit, des projets importants seront annoncés sous peu par la propriétaire Andrée Charpentier qui était présente à la conférence de presse.

En s’appuyant sur les données provenant du recensement de 2016, le secteur Saint-Nicéphore compte 11 720 habitants, soit 15,6 % de la population de Drummondville. Ainsi, le bassin de population à proximité justifie, selon Commerce Drummond, le développement d’une desserte plus importante ayant davantage de variété et de mixité.

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